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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - Le Premier ministre donne le coup d’envoi du mois des soldes Hariri opposé à une restructuration de la dette(PHOTO)

Le Premier ministre Rafic Hariri a donné hier le coup d’envoi du mois des soldes au centre international des expositions Biel, en présence de personnalités ministérielles, syndicales et diplomatiques. Dans une allocution improvisée, M. Hariri s’est dit «optimiste» quant à l’avenir du pays, un optimisme fondé essentiellement sur «la confiance» dans la capacité des Libanais à se relever. Du reste, à ceux qui s’étonnent que les autorités évitent de négocier une restructuration de la dette publique, le chef du gouvernement répond : «Les commerçants et les banquiers présents dans cette salle savent très bien ce que cela signifie : une perte de confiance dans le pays, et c’est ce qui s’est passé en Argentine. Or le Liban a adopté une politique claire dans ce domaine. Elle se base sur la confiance, encore et toujours». M. Hariri avait classé auparavant les Libanais en deux catégories : «Ceux qui ne veulent pas voir le Liban évoluer et qui sont effectivement déçus quand il progresse, et ceux qui voient toujours le verre d’eau à moitié plein». Et le Premier ministre de poursuivre : «Au cours des derniers jours, nous avons entendu un certain nombre de discours au Parlement auxquels nous répondrons clairement lundi prochain». Mais de toute manière, personne, selon lui, ne parviendra à faire perdre espoir aux Libanais. M. Hariri reconnaît certes qu’il convient de mettre en exergue les erreurs et fautes commises par le pouvoir, mais il analyse comme suit les diatribes parlementaires dont son gouvernement a fait l’objet depuis lundi passé : «D’aucuns tentent de susciter le désespoir dans l’esprit des gens, un désespoir qui n’a pas lieu d’être (...). De fait, nous avons connu des périodes beaucoup plus difficiles que la période actuelle. Les pays du monde entier nous avaient abandonnés, les ambassades étrangères ont fermé leurs portes, mort et destruction faisaient partie de notre vie quotidienne. Et malgré cela, les Libanais n’ont jamais perdu confiance dans leur pays», a-t-il déclaré avant d’ajouter : «D’autres veulent que le Liban change d’orientation politique alors qu’ils ne sont même pas conscients des conséquences dangereuses d’un tel choix», a-t-il encore estimé. M. Hariri affirme que le Liban ne peut être comparé à la Turquie qui, du fait de son alliance avec Israël, reçoit toute l’aide américaine dont elle a besoin. «Qu’on ne demande pas au Liban de changer de position politique car cela se répercutera sur sa situation interne», a-t-il ajouté, rappelant enfin que 2002 sera l’année de la privatisation au Liban.
Le Premier ministre Rafic Hariri a donné hier le coup d’envoi du mois des soldes au centre international des expositions Biel, en présence de personnalités ministérielles, syndicales et diplomatiques. Dans une allocution improvisée, M. Hariri s’est dit «optimiste» quant à l’avenir du pays, un optimisme fondé essentiellement sur «la confiance» dans la capacité des...