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Actualités - CHRONOLOGIE

Terrorisme - Le chef de l’Exécutif US baisse le ton L’Élysée récuse la « rhétorique du bien et du mal » de Bush

L’Élysée a récusé hier la «rhétorique du bien et du mal» dans le discours sur l’état de l’Union de George W. Bush, a-t-on appris dans l’entourage du président français. «Pour régler les problèmes du monde et être efficace, le rôle des Nations unies et de la concertation entre alliés n’est pas moins important», a-t-on souligné dans l’entourage de Jacques Chirac, tout en dénonçant implicitement la tentation de l’unilatéralisme. On rappelle également que «le président de la République a toujours été très réservé sur une extension de la guerre en Afghanistan à d’autres pays, sauf liens indiscutables avec el-Qaëda», le groupe terroriste. «Au demeurant, ajoute-t-on à l’Élysée, la rhétorique du bien et du mal n’est pas adaptée à la réalité du monde tel qu’il est aujourd’hui». La veille, le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine avait déjà pris ses distances en refusant de «ramener tous les problèmes du monde à la seule lutte contre le terrorisme, même si elle est indispensable». Il reste qu’à Washington, le président américain a baissé le ton d’un cran hier à l’égard des pays appartenant selon lui à «l’axe du mal», en assurant qu’il gardait toutes ses options ouvertes, et en promettant à Pyongyang un dialogue en échange de gages de sa volonté de paix. PAGE 17
L’Élysée a récusé hier la «rhétorique du bien et du mal» dans le discours sur l’état de l’Union de George W. Bush, a-t-on appris dans l’entourage du président français. «Pour régler les problèmes du monde et être efficace, le rôle des Nations unies et de la concertation entre alliés n’est pas moins important», a-t-on souligné dans l’entourage de Jacques...