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Berry à Kassarji: Nous sommes devenus « démodés »

Lorsque M. Kassarji a souligné que le Parlement n’assume pas son rôle et ne contrôle plus l’action du gouvernement, M. Berry l’interrompt : «Ce que vous dites n’est pas exact», mais il le laisse poursuivre avant de l’interrompre de nouveau, lorsqu’il dit que «certaines lois sont votées sur commande» en parlant notamment du code de procédure pénale et que d’autres «moisissent dans les tiroirs du Parlement». «Je peux vous donner des éclaircissements sur ce que vous avez soulevé en premier (les lois votées sur commande) si vous passez dans mon bureau. Pour le reste, je peux vous dire que je défie quiconque affirme que je garde des projets de lois dans mes tiroirs. Tous les textes qui me sont soumis sont transmis dans un délai de 24 heures aux commissions. Prenez l’exemple du code de procédure pénale. Son examen a pris quatre ans en commissions. Au fait, je dois vous dire qu’on se plaint de nouveau de la loi et que des propositions d’amendement sont proposées en ce qui concerne les tribunaux», explique M. Berry avant de plaisanter : «Après le 11 septembre, nous sommes devenus “démodés” (en français dans le texte)». Un peu plus tard, il promet à M. Kassarji de convoquer prochainement un débat de politique générale que le député de Zahlé réclamait. «Mais je dois vous demander qui vous comptez interpeller ? Les loyalistes ressemblent aujourd’hui à l’opposition». «Et si le gouvernement change, qui interpellera-t-on ?» lance M. Serge Ter Sarkissian. «Je ne veux pas en assumer la responsabilité», rétorque le président de la Chambre, qui interrompt plus tard M. Farid Makari, au moment où il évoque les interventions politiques dans les nominations administratives. «C’est juste pour mettre les points sur les “i”. Dans l’affaire de la CNSS, je voulais simplement qu’on respecte le mécanisme décidé en Conseil des ministres pour les nominations». Notons au passage que M. Sélim Saadé était bien équipé pour rédiger le texte de son intervention qu’il préparait apparemment dans l’hémicycle. Il était muni d’un bloc-notes, d’un taille-crayon, d’une gomme et de deux crayons qu’il taillait régulièrement.
Lorsque M. Kassarji a souligné que le Parlement n’assume pas son rôle et ne contrôle plus l’action du gouvernement, M. Berry l’interrompt : «Ce que vous dites n’est pas exact», mais il le laisse poursuivre avant de l’interrompre de nouveau, lorsqu’il dit que «certaines lois sont votées sur commande» en parlant notamment du code de procédure pénale et que...