Désaccord public entre Ryad et Washington sur le conflit

Après un long silence embarrassé, les pays arabes proaméricains commencent à réagir pour condamner la politique de Sharon à l’égard des Palestiniens. Ainsi, après Le Caire qui a appelé les dirigeants de Tel-Aviv à «écouter la voix de la raison», le roi Abdallah de Jordanie a accusé Israël de «saboter le processus de paix». Sur le même sujet, par ailleurs, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont affiché publiquement hier leur profonde opposition, le prince héritier saoudien jugeant «difficile à défendre» la politique américaine et la Maison-Blanche à ce propos, parlant ouvertement de «désaccord». Le Proche-Orient est une «région très compliquée. Beaucoup de gens y ont des points de vue différents sur le genre de paix qui pourrait être obtenue et c’est là une raison des difficultés à affronter pour y parvenir», a indiqué le porte-parole du président Bush. PAGE 16