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SOCIAL - La CGTL menace de recourir à l’escalade à partir de février Décrispation sur le front des offices autonomes

La grève observée depuis plusieurs jours déjà par le personnel des offices autonomes semble avait abouti à une fin heureuse et cela à la suite d’une entrevue entre une délégation du syndicat et le Premier ministre Rafic Hariri, qui a promis la satisfaction des revendications ouvrières. En attendant les résultats des contacts entrepris, la CGTL avait haussé le ton et menacé de recourir à une escalade dès le mois de février prochain. Hier matin, une délégation de la Fédération des syndicats des offices autonomes, présidée par M. Fouad Harfouche, avait rencontré le ministre du Travail Ali Kanso au domicile de ce dernier, à Doueir, Nabatiyé. À l’issue des entretiens qui ont duré plus de 90 minutes, M. Harfouche a souhaité un «prompt règlement» des revendications syndicales pour «éviter d’aboutir à une impasse». «Notre visite au ministre du Travail vise à connaître le résultat de l’étude de nos droits lors du dernier Conseil des ministres, surtout que ces droits ont été consacrés par une série d’arrêtés et d’accords qui n’ont jamais été appliqués», a-t-il ajouté. M. Harfouche a exprimé l’espoir que les revendications seront étudiées directement par M. Hariri et non par le biais de la commission ministérielle en charge de cette affaire. Le ministre du Travail a, de son côté, déclaré que les revendications syndicales avaient été soumises au Conseil des ministres qui avait alors désigné une commission composée des ministres de l’Énergie Mohammed Abdel Hamid Beydoun, du Développement administratif Fouad es-Saad, des Finances Fouad Siniora et de lui-même, pour en parachever l’étude. La délégation ouvrière a été également reçue hier par l’ancien ministre Walid Joumblatt à son domicile de Moukhtara. Les entretiens ont porté sur la non-satisfaction des revendications syndicales qui a abouti à la grève ouverte du personnel des offices autonomes et sur le projet de privatisation du secteur de l’électricité, surtout au niveau des licenciements et des droits des fonctionnaires. Par ailleurs, dans une déclaration faite hier, M. Beydoun a révélé avoir demandé au directeur général de l’Électricité du Liban (EDL) de faire appel au secteur privé pour effectuer les réparations que les techniciens de l’EDL refusaient d’effectuer du fait de la grève. Qualifiant cette grève d’ «irresponsable», M. Beydoun a assuré que son ministère traitera avec les grévistes conformément aux dispositions de la loi et que l’essentiel demeurait la réparation des pannes et le retour du courant électrique aux abonnés. Alors que la rencontre avec M. Hariri a quelque peu contribué à baisser la tension sur le front des offices autonomes, le président de la CGTL Ghassan Ghosn a, quant à lui, haussé le ton, menaçant de recourir à «une campagne de vaste envergure dans toutes les régions libanaises dès février prochain. Cette campagne est destinée à paver la voie à une action sur le terrain, qui sera entamée dès les premiers jours de mars prochain et qui sera à la mesure de la crise sociale dont souffrent les ouvriers au Liban». Prenant fait et cause pour les offices autonomes, il a affirmé qu’il ne s’agissait pas de «revendications, mais bien de droits», et mis en évidence la similitude de positions entre les syndicats des offices autonomes et la CGTL. Rappelons que le conseil exécutif de la centrale ouvrière se réunit aujourd’hui, lundi, à 10 heures. La crise sociale figurera, bien évidemment, en tête de l’ordre du jour de la réunion.
La grève observée depuis plusieurs jours déjà par le personnel des offices autonomes semble avait abouti à une fin heureuse et cela à la suite d’une entrevue entre une délégation du syndicat et le Premier ministre Rafic Hariri, qui a promis la satisfaction des revendications ouvrières. En attendant les résultats des contacts entrepris, la CGTL avait haussé le ton et...