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Joumblatt : Le sommet arabe organisera « les obsèques de l’Autorité palestinienne »

Nazih Beydoun à Oman, Abdel Rahim Mrad au Soudan, Khalil Hraoui à Bahreïn et Michel Pharaon en Mauritanie. Le ballet ministériel se poursuit dans les capitales arabes pour inviter les dirigeants au sommet qui aura lieu fin mars à Beyrouth. Deux chefs d’État ont confirmé samedi leur participation en personne à la réunion, en l’occurrence : le président soudanais Omar Ahmed Bachir et l’émir de Bahreïn, cheikh Hamad ben Issa al-Khalifé. Le président mauritanien Moawiya el-Tayeh a indiqué pour sa part qu’il espérait assister au sommet. D’autre part, le chef du Parti socialiste progressiste, le député Walid Joumblatt, a adopté hier une position très critique à l’égard du prochain sommet, faisant à ce sujet la déclaration suivante : «Tout indique que le sommet arabe qui aura lieu en principe à Beyrouth aura pour tâche d’organiser les obsèques de l’Autorité palestinienne et peut-être même de son président Yasser Arafat». Il a poursuivi : «Je dis cela (…) parce que aucun chef d’État arabe n’a encore songé s’enquérir de la situation d’Arafat». Pour M. Joumblatt, «il est clair que l’Administration américaine a pris la décision d’appuyer Israël de manière inconditionnelle en vue d’éliminer l’Autorité palestinienne et d’aboutir à terme à la réoccupation de la Cisjordanie. Ce plan entraînera évidemment un nouvel exode palestinien conformément au projet sioniste», a-t-il ajouté. Certes, selon le leader du PSP, Yasser Arafat assume la responsabilité de la signature des accords d’Oslo. «Mais il est trop facile de l’en blâmer aujourd’hui et ce qui se passe actuellement sur le terrain est tout à fait différent. Que d’occasions manquées par les Arabes depuis le projet de partition de la Palestine en 1948», a-t-il dit avant d’ajouter : «À voir les choses de manière objective, je crois qu’un règlement réalisé du temps (du président égyptien) Anouar Sadate était préférable à un règlement élaboré aujourd’hui». M. Joumblatt conclut toutefois sa déclaration sur un ton relativement optimiste en affirmant : «Nous croyons toujours néanmoins dans le combattant arabe et palestinien qui rejette l’occupation et qui transformera les peuples arabes en bombes vivantes».
Nazih Beydoun à Oman, Abdel Rahim Mrad au Soudan, Khalil Hraoui à Bahreïn et Michel Pharaon en Mauritanie. Le ballet ministériel se poursuit dans les capitales arabes pour inviter les dirigeants au sommet qui aura lieu fin mars à Beyrouth. Deux chefs d’État ont confirmé samedi leur participation en personne à la réunion, en l’occurrence : le président soudanais Omar Ahmed...