Nominations : déblocage partiel demain

Le suspense est terminé. C’est sur le nom de M. Mohammed Karaki (35 ans, diplômé de l’Université de Grenoble, professeur à l’UL) que se sont finalement entendus le président de l’Assemblée et le Premier ministre comme nouveau directeur général de la Sécurité sociale. Le ministre du Travail Ali Kanso, à qui M. Rafic Hariri a communiqué le mot du secret, lundi, a sondé hier les membres du conseil d’administration de la Caisse à ce sujet et a obtenu leur assentiment. À l’issue de la réunion, M. Kanso a déclaré que le nom de M. Karaké sera proposé au vote du Conseil des ministres demain. Le futur directeur général de la CNSS «n’a pas d’allégeance politique», a souligné le ministre, à l’issue de la réunion qui s’est déroulée en présence du président de la CGTL Ghassan Ghosn. «La crise de la CNSS est finie», a-t-il conclu. Le règlement de la crise à la CNSS permettra au Conseil des ministres de pourvoir au reste des postes de la première catégorie vacants dans l’Administration : directions générales de l’Économie, de l’aviation civile et de l’ Industrie, secrétariat général du ministère des Affaires étrangères et présidence du Conseil supérieur de la magistrature. En ce qui concerne le secrétariat général du ministère des Affaires étrangères, il serait confié non plus à M. Nagi Abi Assi, comme il en a été question un moment, mais à une personnalité sunnite du ministère, l’ambassadeur Mohammed Issa. Mais les chances de M. Abi Assi ne sont pas entièrement évaporées. Enfin, comme nous l’annoncions dans notre édition d’hier, c’est M. Nasri Lahoud, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, qui serait nommé à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le poste actuel de M. Lahoud irait à M. Joseph Azzi, premier juge d’instruction Par ailleurs, il etait question de confier la direction générale de l’Économie à M. Fady Osseirane, ancien professeur d’économie à l’AUB et directeur de banque. Toutefois, le nom de M. Ibrahim Hammoud est également avancé. De ce fait, les responsables ajourneraient cette décision en attendant que le Conseil de la Fonction publique soit consulté. En outre, le Conseil des ministres serait appelé à équilibrer les nominations afin que le nombre de personnalités hors cadre nommées, cinq dans l’état actuel des choses, soit réduit à trois, comme le prévoit la loi.