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Piraterie Dénouement imminent de l’affaire du « Princess Sarah »

M. Toufic Issa, armateur du navire Princess Sarah, arraisonné par des pirates lundi dernier au large des côtes somaliennes, a assuré hier que le contact était maintenu avec l’équipage, que les négociations se poursuivaient avec les ravisseurs et qu’il espérait un dénouement heureux sous 48 heures. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision LBCI, M. Issa a affirmé que les pirates, qui réclamaient au début une rançon de 50 000 dollars américains, avaient changé d’avis et en demandent désormais 200 000. M. Issa avait alors déclaré ne pas posséder une telle somme et demandé aux pirates de garder le navire, mais d’en relâcher l’équipage. Il a nié toute relation entre les pirates et l’organisation el-Qaëda, déclarant qu’ils appartiennent à une tribu locale étrangère à toute idéologie. Rappelons que le cargo de 3 000 tonnes, qui se dirigeait vers Aden après avoir déchargé de l’engrais à Mombasa, avait été arraisonné lundi dernier par dix hommes armés se trouvant à bord de deux vedettes rapides. Pour des raisons non encore élucidées, l’équipage, composé de 18 hommes dont quatre Libanais, huit Ukrainiens, cinq Égyptiens et un Syrien, n’a pu donner l’alerte que jeudi dernier. C’est en fait Kiev qui a informé Beyrouth de l’arraisonnement. Parallèlement, l’Ukraine prévenait l’Otan, qui possède une base aérienne proche de la côte somalienne et qui pourrait intervenir rapidement. De son côté, le Liban avait pris contact vendredi avec la France, les Nations unies et la Ligue arabe, qui compte la Somalie parmi ses membres. Informé des faits, le responsable de l’organisation Piracy Reporting, Noël Choong, avait déclaré que le centre avait toujours conseillé aux navires d’éviter les eaux au large de la Somalie, infestées de pirates. L’équipage «n’a plus d’eau potable et ne dispose que de deux jours de carburant», avait-il précisé. «Beaucoup de bateaux ont été détournés et des gens sont morts. Nous sommes surpris de constater que le navire naviguait dans cette zone», a-t-il ajouté. Selon Reuters, le dernier navire à avoir été arraisonné dans cette zone dangereuse était un cargo kényan dont l’équipage, composé de Kényans, de Roumains et d’Italiens, avait été libéré en novembre, après le paiement d’une forte rançon. Aux dernières nouvelles, un navire de la marine militaire française se dirige vers le secteur où l’arraisonnement a eu lieu.
M. Toufic Issa, armateur du navire Princess Sarah, arraisonné par des pirates lundi dernier au large des côtes somaliennes, a assuré hier que le contact était maintenu avec l’équipage, que les négociations se poursuivaient avec les ravisseurs et qu’il espérait un dénouement heureux sous 48 heures. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision LBCI, M. Issa a...