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Actualités - RENCONTRE

Vie politique - Un nouveau directeur de la CNSS cette semaine Réunion Berry-Hariri avant le Conseil des ministres jeudi

À mesure que l’on se rapproche de la date du débat budgétaire (28 janvier), l’exigence d’un accord interne entre les différents pôles du pouvoir devient plus impérieuse. Il était question, au cours du week-end, d’une nouvelle réunion entre le président de l’Assemblée nationale Nabih Berry et le Premier ministre Rafic Hariri, avant le Conseil des ministres, jeudi, consacrée aux nominations, et en particulier à la nomination d’un nouveau directeur générale de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS). Retour de leur week-end, l’un à Faqra, l’autre à Mseileh, les deux hommes se reverraient aujourd’hui, pour compléter des entretiens entamés la semaine dernière, à la suite d’une réconciliation qui a coûté à M. Mohsen Dalloul l’organisation d’un repas pantagruélique. Au poste-clé de directeur de la CNSS, MM. Hariri et Berry se seraient presque entendus pour nommer M. Nazih Atrissi, un surdoué qui occupe actuellement, la fonction de vice-président de l’Idal, l’organisme officiel pour la promotion des investissements au Liban. Au-delà des divergences sur les noms des candidats potentiels à ce poste, le désaccord entre les deux hommes porterait sur la politique sociale du gouvernement, et l’utilisation par le Premier ministre des actifs de la CNSS pour le financement de projets d’habitat, assurent des sources politiques. M. Hariri est également soupçonné de chercher à réduire le loyer des fonds de la CNSS déposés à la Banque du Liban, une mesure qui cadrerait avec les efforts du gouvernement pour contrôler le déficit budgétaire. En tout état de cause, la vacance du poste de directeur général de la CNSS ne saurait plus tarder, compte tenu de l’accumulation des formalités à la Caisse et des prestations suspendues, notamment aux hôpitaux privés (15 milliards de livres, au cours des cinq derniers mois), en attendant la nomination d’un directeur. Les remboursements des sommes supérieures à 3 millions de livres exigent, en effet, la signature d’un directeur titulaire. Budget et Paris II La boucle est ainsi bouclée, et les nominations administratives apparaissent dès lors comme faisant partie d’un échafaudage que le chef du gouvernement cherche à compléter, en vue d’une échéance immédiate, celle du vote du budget, elle-même liée à une échéance plus lointaine, mais cruciale : celle de la tenue du forum économique et financier Paris II, dont le chef du gouvernement escompte une restructuration de la dette du Liban (plus de 30 milliards de dollars) et l’octroi de prêts bonifiés, seule possibilité existante de gagner le temps nécessaire à une relance de la machine économique libanaise et à la reprise de la croissance. L’entrée en vigueur de la TVA fait également partie des conditions que le Liban doit remplir pour que le forum Paris II se tienne. C’est ainsi que le ministre des Finances, M. Fouad Siniora, a une fois de plus mis en garde contre les tentatives parlementaires de remettre en cause cette décision du gouvernement, lors du débat budgétaire. Prenant la parole devant les membres de l’Ordre des ingénieurs, M. Siniora a souligné que l’application de cette taxe doit assurer 15 % des rentrées du Trésor, et que le recours en invalidation de ce projet de loi, s’il est reçu, compromettrait tout le projet de budget et équivaudrait à le renvoyer au gouvernement. Le ministre des Finances a également affirmé devant son auditoire que l’année financière 2001 avait été «meilleure que prévu» et que le déficit budgétaire enregistré est inférieur à 50 %. Si tout se passe bien, les nominations seraient donc inscrites, cette semaine, à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui se réunit jeudi. Entre-temps, M. Hariri est appelé à effectuer deux voyages, le premier au Koweït, le second à Damas. Le voyage à Koweït, prévu à l’origine pour aujourd’hui, a été reporté à demain, a annoncé hier un communiqué du bureau de presse de M. Hariri, en raison d’une réorganisation de l’agenda de l’émir du Koweït. La visite de M. Hariri au Koweït est d’ordre protocolaire. Le chef du gouvernement doit transmettre les félicitations de l’État libanais pour le rétablissement de cheikh Jaber el-Ahmed el-Sabah, qui avait été hospitalisé à Londres à la suite d’une hémorragie cérébrale. Mercredi, le chef du gouvernement se rend à Damas, pour féliciter le chef du gouvernement, Mohammed Miro, à la suite de la formation de son nouveau cabinet.
À mesure que l’on se rapproche de la date du débat budgétaire (28 janvier), l’exigence d’un accord interne entre les différents pôles du pouvoir devient plus impérieuse. Il était question, au cours du week-end, d’une nouvelle réunion entre le président de l’Assemblée nationale Nabih Berry et le Premier ministre Rafic Hariri, avant le Conseil des ministres, jeudi,...