Des fumées nauséabondes et des explosions sourdes s’échappent de l’immense coulée noirâtre, aujourd’hui presque solidifiée en surface (notre téléphoto Reuters). Mais «ici, sur le pont Joël, ça passe sans problème», explique une résidente de Goma. À Gisenyi, de très fortes secousses ont encore ébranlé le sol toute la nuit. Toute nouvelle coulée de lave est toutefois exclue pour le moment. Le pont Joël fait la jonction sur près d’un demi-kilomètre entre Goma-Ouest et Goma-Est : 500 mètres d’un spectacle apocalyptique de maisons englouties, de carcasses de voitures calcinées, de tôles tordues par la fournaise. Quelques militaires résignés, kalachnikov en bandoulière, tentent de canaliser la foule sur l’étroite bande du pont, cohue imprescriptible où se mêlent simples badauds, familles sinistrées et vrais pillards. PAGE 17
Des fumées nauséabondes et des explosions sourdes s’échappent de l’immense coulée noirâtre, aujourd’hui presque solidifiée en surface (notre téléphoto Reuters). Mais «ici, sur le pont Joël, ça passe sans problème», explique une résidente de Goma. À Gisenyi, de très fortes secousses ont encore ébranlé le sol toute la nuit. Toute nouvelle coulée de lave est...
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