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Partis Le PNL critique les propos de Lahoud sur les relations libano-syriennes

Le Parti national libéral, réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, a critiqué dans son communiqué hebdomadaire les propos tenus en début de semaine par le président de la République, le général Émile Lahoud, devant les parlementaires américains, sans le nommer. «(...) Les médias locaux ont attribué à certains dirigeants haut placés des propos selon lesquels les relations libano-syriennes sont fondées sur une reconnaissance mutuelle de la souveraineté, de l’indépendance et des intérêts de chacun des deux États. Il ne manquait plus que le fait d’ériger ces relations en exemple des rapports que doivent entretenir les États», a ironisé le PNL. «Cette affirmation est contraire à la vérité. En réalité, les pratiques quotidiennes, à différents niveaux, prouvent le contraire», a souligné le PNL, précisant que même certains loyalistes, qui occupent des places importantes au sein du pouvoir, ont fini par se rallier à cette position. «Ce discours met en exergue la volonté de leur auteur de provoquer ceux qui s’opposent à l’hégémonie et à la tutelle et de barrer la voie à toute possibilité de dialogue national (...)», lequel doit être fondé sur la raison et les intérêts supérieurs de l’État, a poursuivi le PNL. Évoquant le dossier de la Résistance, il a par ailleurs appelé au déploiement de l’armée au Liban-Sud pour ne pas laisser un vide sécuritaire aux frontières et a rappelé «la volonté du Liban de ne pas se mettre à dos la légalité internationale ou d’apparaître comme étant rebelle vis-à-vis de cette légalité, quelles que soient les considérations des parties internes ou externes qui influent dans le sens d’un choix qui ne peut plus être légitimé comme étant positif pour le pays». «Il n’est plus possible d’appuyer sans conditions un tel choix», a conclu le PNL.
Le Parti national libéral, réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, a critiqué dans son communiqué hebdomadaire les propos tenus en début de semaine par le président de la République, le général Émile Lahoud, devant les parlementaires américains, sans le nommer. «(...) Les médias locaux ont attribué à certains dirigeants haut placés des propos selon lesquels...