Grand Sérail - Défilé de personnalités chez le Premier ministre Hariri : Le sommet arabe débouchera sur des résultats positifs

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a assuré hier que le sommet arabe se tiendra en mars prochain à Beyrouth, estimant qu’il débouchera sur des résultats positifs. Ces propos du chef du gouvernement ont été rapportés par le président du corps consulaire, Joseph Habis, qui a été reçu au Sérail, en compagnie des membres du corps consulaire. L’entretien a porté sur la situation politique et économique dans le pays. «Nous avons passé en revue les efforts déployés par M. Hariri sur ces deux plans afin de consolider la stabilité dans le pays et d’atténuer la crise économique qui le secoue», a ajouté M. Habis, qui a aussi affirmé avoir félicité le chef du gouvernement pour la ratification, la semaine dernière, de l’accord d’association libano-européen. Citant M. Hariri, le président du corps consulaire a souligné l’importance de la TVA, qui entrera en vigueur en février prochain, et qui contribuera, a-t-il dit, à stimuler l’économie nationale. Plus tard, M. Hariri a reçu une délégation commune des deux syndicats des bouchers et des importateurs de bétail avec qui il a discuté du projet d’ouverture d’un abattoir central à Beyrouth et d’ouverture d’un marché aux légumes central dans la région de la Quarantaine. Il a aussi conféré avec le P-DG du Programme de financement du commerce arabe, Jassem Manihi, qu’il a reçu en présence du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth, Adnane Kassar. M. Manihi a souligné le souci de cet organisme de venir en aide au Liban, indiquant qu’il a déjà fourni des crédits pour la réforme du secteur financier. Il a indiqué que l’accord signé lundi avec la Fransabank et la Banque libano-française sur des lignes de crédit de 27 millions de dollars n’est pas le premier du genre, mais s’inscrit dans le cadre d’une série d’accords conclus avec des établissements bancaires libanais. M. Hariri s’est entretenu par la suite avec l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier. Les discussions ont notamment porté sur le projet d’association libano-européen et sur ses avantages pour le Liban. Le diplomate a rappelé que les premiers effets de l’accord seront d’ordre commercial dans la mesure où les produits libanais feront dans quelques mois leur entrée sur le marché européen, «qui compte près de 300 millions de consommateurs ayant un niveau de vie élevé leur permettant d’absorber les exportations libanaises». «C’est une opportunité extraordinaire pour les hommes d’affaires libanais afin qu’ils développent leurs exportations vers l’Europe», a-t-il dit. Enfin, une délégation de l’Association des commerçants de Mar Élias qui a été reçue au Sérail s’est félicitée de la signature de l’accord d’association en raison de son «impact positif» sur l’économie nationale. La délégation a en outre réclamé que l’institution de la TVA s’accompagne d’une réduction des droits de douane. Elle souhaite notamment que les taxes douanières, sur l’habillement notamment, soient ramenées à 5 % «au maximum».