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Actualités - RENCONTRE

Vie politique - L’entente aurait été rétablie entre Berry et Hariri Sfeir à la table de Lahoud : poursuite du dialogue entamé à Noël (PHOTO)

L’entretien, entrecoupé d’un déjeuner, que le président Émile Lahoud et le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, ont eu hier au palais de Baabda a porté sur les grands dossiers de l’actualité locale : la crise socio-économique ; les retombées sur le Liban de la tension régionale et, surtout, de la guerre menée par Washington et l’Alliance occidentale contre le terrorisme international ; ainsi que la situation locale au niveau des communautés chrétiennes. Cette rencontre entre le chef de l’État et le patriarche maronite est la première du genre cette année. Elle fait suite au tête-à-tête que les deux hommes avaient eu à Bkerké en marge de la messe solennelle de Noël à laquelle avait assisté le président Lahoud. Comme c’est le cas en de pareilles circonstances, aucune information officielle n’a filtré sur les détails ou le résultat de l’entrevue. Les sources proches du palais présidentiel indiquent toutefois que la réunion s’est déroulée dans un «climat d’entente et de concorde». «L’entretien a porté sur les problèmes d’actualité sur le double plan local et régional ainsi que sur la situation chrétienne, parallèlement à la conjoncture socio-économique», ont souligné les sources précitées qui ont qualifié de «très positifs» les résultats de la réunion. Les milieux proches de Baabda indiquent, en outre, que le cardinal Sfeir a exprimé sa vive satisfaction au sujet de la décision du parquet d’autoriser M. Toufic Hindi à assister aux obsèques de sa mère en dépit du fait qu’il est toujours détenu à la prison de Roumieh depuis les rafles opérées dans les rangs de l’opposition chrétienne, en août dernier. Les mêmes milieux ajoutent que le chef de l’État et le patriarche maronite sont tombés d’accord sur la nécessité de stabiliser la situation sur la scène locale et de resserrer les rangs internes afin de faire face aux nombreuses difficultés auxquelles est confronté le pays. Entente Berry-Hariri Cette nécessité de resserrer les rangs internes a également été au centre d’un autre déjeuner qui a marqué la journée d’hier : celui qui a groupé à Koraytem le chef du Législatif Nabih Berry et le Premier ministre Rafic Hariri. Cette nouvelle rencontre a pratiquement scellé la réconciliation, voire l’entente, entre les deux hommes dont les rapports s’étaient détériorés il y a quelques jours en raison de sérieux tiraillements portant sur le dossier des nominations. De source généralement bien informée, on indique que le climat est à nouveau à la concorde entre MM. Berry et Hariri et que les problèmes en suspens entre eux ont été réglés, notamment pour ce qui a trait au dernier train de nominations à certains postes de première catégorie. MM. Berry et Hariri se seraient notamment entendus sur le nom du nouveau directeur général de la Caisse de sécurité sociale, en l’occurrence M. Ghazi Wazneh. Les milieux proches de MM. Berry et Hariri se sont toutefois abstenus hier soir de faire part d’une entente entre les deux hommes à propos des nominations. Cette discrétion s’explique par la volonté de MM. Berry et Hariri de ne pas paraître court-circuiter le Conseil des ministres, voire le chef de l’État, dans l’affaire des nominations. Il reste que «la concorde» rétablie entre le président de la Chambre et le chef du gouvernement devrait paver la voie au pourvoi à certains postes de première catégorie lors du Conseil des ministres de demain, jeudi.
L’entretien, entrecoupé d’un déjeuner, que le président Émile Lahoud et le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, ont eu hier au palais de Baabda a porté sur les grands dossiers de l’actualité locale : la crise socio-économique ; les retombées sur le Liban de la tension régionale et, surtout, de la guerre menée par Washington et l’Alliance occidentale...