Après une carrière triomphale à Baalbeck, ce n’était que justice de reprendre au Forum de Beyrouth le fastueux spectacle de Mansour Rahbani, al-Moutanabbi. Avec emphase, passion et grandeur, dans un souffle éminemment épique, un brin de liberté aux détails historiques et de malicieux clins d’œil à l’actualité, Abou Tayyeb al-Moutanabbi caracolant sur son cheval, brandissant son épée, d’une éloquence incomparable, est à nouveau sur scène. Revu et corrigé, presque réhabilité, mais plus vrai que nature dans son habit de prince des poètes. Mise en scène dynamique de Marwan Rahbani tablant surtout sur l’aspect visuel dans une œuvre étalée comme une superbe et immense fresque historique. La partition est assumée à plusieurs mains : Mansour, Élias, Ghadi et Oussama Rahbani. Avec, en jeune premier, Ghassan Saliba, la belle Carole Samaha dans les atours de la princesse Khawla et une pléiade d’autres acteurs. Un spectacle à revoir pour le plaisir des yeux, de la poésie et de la musique. (Photo Marwan Assaf)
Après une carrière triomphale à Baalbeck, ce n’était que justice de reprendre au Forum de Beyrouth le fastueux spectacle de Mansour Rahbani, al-Moutanabbi. Avec emphase, passion et grandeur, dans un souffle éminemment épique, un brin de liberté aux détails historiques et de malicieux clins d’œil à l’actualité, Abou Tayyeb al-Moutanabbi caracolant sur son cheval,...
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