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Services publics - La commission des TP s’est penchée sur la situation du secteur électrique Kamal Hayek : « L’EDL est en faillite »

Le nouveau PDG de l’Électricité du Liban (EDL) Kamal Hayek a affirmé hier que l’office est «en faillite» et qu’il n’existe pas de «plan directeur» pour redresser la situation . Du reste, «même s’il y avait un plan directeur, l’EDL n’aurait pas d’argent pour le mettre en application», a-t-il ajouté . M. Hayek a demandé un délai de six à sept mois pour trouver les fonds nécessaires pour combler «une partie du déficit». Il a précisé qu’il pourrait utiliser à cette fin une somme de 40 millions de dollars de la Banque islamique pour assurer le paiement du fuel «durant quatre mois». Ces engagements ont été pris par M. Hayeck au cours d’une réunion de la commission des TP présidée par M. Mohammed Kabbani, en présence notamment du ministre de l’Énergie Mohammed Abdel Hamid Beydoun et du président de l’ Inspection centrale Fouad Haïdamous. M. Hayek a promis la publication, dans les deux jours, d’un programme de rationnement, sous réserve de changements qui pourraient intervenir en raison des pannes et des travaux d’entretien. Il a ajouté que le nombre d’inspecteurs dont il dispose (19) est insuffisant pour un contrôle effectif des différents secteurs. La commission a pris connaissance d’un rapport financier et administratif préparé par l’Inspection centrale. Le rapport établit que le manque de fonds est la cause principale des ruptures du stock de fuel, de l’alimentation anarchique en courant et de la crise dans la distribution. Pour sa part, M. Beydoun a affirmé que conformément à une décision du Conseil des ministres, son département n’a plus consenti des avances du Trésor à l’EDL, sa mission étant d’assurer les besoins du marché. L’État nous a fait savoir qu’il n’est plus en mesure de payer 400 millions de dollars à l’EDL pour que l’office continue de fonctionner, a déclaré pour sa part le président de la commission des TP. Le problème de l’EDL, c’est un taux de perception défaillant (55 % des factures seulement) et un coût élevé de production, a ajouté M. Kabbani. M. Kabbani a toutefois répondu de façon contournée à une question concernant la responsabilité de la partie qui assume, en dernière analyse , la responsabilité de la crise à l’EDL. Il a absous le pouvoir politique de toute responsabilité en la matière. Il y a six mois, a ajouté M. Kabbani, le Parlement avait chargé l’EDL d’améliorer le niveau de sa perception et de réclamer, au besoin, l’assistance des forces de l’ordre. Au cas où les FSI, pour une raison ou pour une autre, n’auraient pas été en mesure de s’acquitter de leur tâche, l’EDL devait en avertir le Parlement et le ministère de l’Intérieur. Mais en six mois, aucun rapport ne nous est parvenu, a-t-il fait valoir. Pour M. Kabbani, «la solution à long terme est dans la privatisation du secteur. En attendant, il est possible d’améliorer la perception, de réparer les pannes existantes, mais le nouveau PDG de l’institution nous a annoncé comme une évidence que l’EDL n’a pas les moyens d’acheter du fuel et de réparer les avaries», a-t-il conclu.
Le nouveau PDG de l’Électricité du Liban (EDL) Kamal Hayek a affirmé hier que l’office est «en faillite» et qu’il n’existe pas de «plan directeur» pour redresser la situation . Du reste, «même s’il y avait un plan directeur, l’EDL n’aurait pas d’argent pour le mettre en application», a-t-il ajouté . M. Hayek a demandé un délai de six à sept mois pour...