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L’Iran s’insurge contre les propos de Bush

Vingt-quatre heures après la sévère mise en garde du président George W. Bush contre la République islamique, l’Iran a vivement rejeté hier les accusations américaines, augurant mal de toute idée de reprise rapide du dialogue entre Téhéran et Washington. Le chef de la Maison-Blanche a brusquement haussé la voix jeudi vis-à-vis de l’Iran, le mettant en cause dans l’envoi présumé à l’Autorité palestinienne de la cargaison d’armes saisie par l’armée israélienne à bord du Karine A. Ce nouveau motif de tensions entre Téhéran et Washington vient s’ajouter aux menaces proférées par les USA, qui ont accusé à demi-mot l’Iran d’abriter des fugitifs du réseau islamiste d’el-Qaëda, voire Oussama Ben Laden lui-même, et de vouloir déstabiliser le nouveau régime pro-occidental de Kaboul. L’ancien président iranien Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, qui conserve une importante influence politique parmi l’aile dure et radicale du régime islamique, s’est en effet offusqué hier du ton «impudent» et «insolent» utilisé par le président américain à l’égard de son pays. Selon des responsables du Pentagone et du renseignement, cités par le New York Times jeudi dernier, l’Iran cherche à exercer une influence politique et militaire dans les régions frontalières de l’ouest de l’Afghanistan, d’une manière qui menace l’autorité du gouvernement central intérimaire et les buts à long terme de Washington dans le pays. PAGE 18
Vingt-quatre heures après la sévère mise en garde du président George W. Bush contre la République islamique, l’Iran a vivement rejeté hier les accusations américaines, augurant mal de toute idée de reprise rapide du dialogue entre Téhéran et Washington. Le chef de la Maison-Blanche a brusquement haussé la voix jeudi vis-à-vis de l’Iran, le mettant en cause dans...