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Actualités - CHRONOLOGIE

Presse - Ibrahim Awad entendu par le premier juge d’instruction de Beyrouth Levée de la censure sur « Asharq el-Awsat »

La Sûreté générale a annoncé hier dans un communiqué qu’elle avait levé la censure qu’elle imposait depuis le 3 janvier au quotidien arabe, édité à Londres, Asharq el-Awsat. Cette mesure a été levée après que l’avocat du journal, Ibrahim Kanaan, eut indiqué que le directeur du bureau de Beyrouth, Ibrahim Awad, est également le directeur responsable d’Asharq el-Awsat pour le Liban, a annoncé le communiqué. Étant donc considéré comme une publication libanaise, ce journal à capitaux séoudiens ne peut être soumis à la censure préalable, a précisé le communiqué. D’autre part, M. Awad a été entendu hier par le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi. Il a affirmé qu’il occupe le poste de directeur responsable du quotidien pour Beyrouth, mais qu’il était en vacances au Caire avec sa famille, lorsque la nouvelle faisant état d’une tentative d’assassinat du président Émile Lahoud, le 28 décembre, au large de Monte-Carlo, a été publiée. M. Awad a aussi indiqué que l’information provenait de Londres et non pas du bureau de Beyrouth. La prochaine audience a été fixée au 30 janvier. Le magistrat a également interrogé le PDG de la société en charge de la distribution d’Asharq el-Awsat au Liban, Rachid Mteini, qui a nié toute implication dans cette affaire, affirmant qu’il ne s’occupe que de la distribution. Rappelons que le parquet avait engagé des poursuites judiciaires contre Asharq el-Awsat, pour «atteinte» à la personne du chef de l’État et «publication d’informations mensongères visant à provoquer l’instabilité», après la parution, le 31 décembre, en première page du quotidien, de l’information sur la tentative d’assassinat. M. Awad ayant indiqué au début de l’année qu’il n’était pas responsable de cette information provenant du siège du journal à Londres, la Sûreté avait considéré que le quotidien pouvait, en tant que publication étrangère, être soumis à la censure. Cette mesure a été de nouveau critiquée par le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, qui, quelques heures avant la publication du communiqué de la Sûreté générale, l’a qualifiée d’injustifiée, «surtout que son maintien constitue une atteinte aux lois, du moment que le quotidien est imprimé au Liban sous licence libanaise». Pour le ministre, la levée de la censure est d’autant plus nécessaire que «le contrôle imposé au quoitidien peut faire croire à un problème ou à une atteinte aux libertés au Liban». Signalons au passage que le bureau de Beyrouth d’Asharq el-Awsat a fait paraître hier un communiqué annonçant que le journal sera vendu au Liban, à partir d’aujourd’hui, à 1 000 LL et non plus à 2 000 LL.
La Sûreté générale a annoncé hier dans un communiqué qu’elle avait levé la censure qu’elle imposait depuis le 3 janvier au quotidien arabe, édité à Londres, Asharq el-Awsat. Cette mesure a été levée après que l’avocat du journal, Ibrahim Kanaan, eut indiqué que le directeur du bureau de Beyrouth, Ibrahim Awad, est également le directeur responsable d’Asharq...