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Vie politique - Le conflit autour de la CNSS sera réglé aujourd’hui Réunion de franche explication Berry-Hariri chez Dalloul

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a insisté hier sur le fait qu’il n’existe aucun problème personnel entre lui et le chef du gouvernement, Rafic Hariri, au moment où il se confirmait qu’une réunion de franche explication aura lieu aujourd’hui entre les numéros 2 et 3 de l’État, avant la réunion extraordinaire du Conseil des ministres qui portera, entre autres, sur le dossier des nominations. Les retrouvailles Berry-Hariri auront lieu à l’occasion d’un déjeuner chez l’ancien ministre de la Défense, Mohsen Dalloul, a-t-on indiqué de diverses sources concordantes. Les entretiens porteront, non seulement sur le principal sujet de discorde entre MM. Berry et Hariri, à savoir la désignation d’un directeur général de la CNSS, mais aussi sur les diverses questions qui ont récemment contribué à creuser un fossé entre les deux dirigeants. La médiation entreprise par plusieurs responsables politiques – notamment par M. Dalloul, qui a été reçu consécutivement par MM. Berry et Hariri – en vue d’un rapprochement entre les deux pôles du pouvoir a ainsi porté ses fruits. Mais ce qui a principalement favorisé les retrouvailles, qui paraissaient incertaines jusqu’à lundi soir, ce sont les propos attribués dans la presse, notamment dans as-Safir, au président de la Chambre qui a affirmé, cité par ses visiteurs, n’avoir jamais voulu offenser M. Hariri, ajoutant qu’il n’accepte pas qu’on lui porte préjudice. De sources proches de Koraytem, on a considéré ces propos, que le chef du gouvernement a d’ailleurs qualifiés de «positifs», comme «un dédit» indispensable pour une reprise du dialogue avec Aïn el-Tiné. On sait que M. Hariri s’était dit offensé par les propos du président de la Chambre à son égard, dans sa dernière conférence de presse, et avait souhaité des excuses de la part de ce dernier. M. Berry a cependant tenté de minimiser l’importance des propos qui lui ont été attribués dans la presse en affirmant devant une délégation du Conseil national de l’audiovisuel, conduite par M. Abdel Hadi Mahfouz, que «certains journaux m’ont fait dire ce que je n’ai pas dit». «Mes propos ont été pris comme s’il s’agissait d’excuses que je présente, mais je n’ai pas eu tort pour avoir à m’excuser», a-t-il déclaré devant la délégation, a indiqué une source du CNA à L’Orient-Le Jour. M. Berry considère en effet que les propos qu’il avait tenus dans sa conférence de presse avaient été mal interprétés et qu’il n’a à aucun moment pris à partie le chef du gouvernement. Selon les mêmes sources, le président de la Chambre aurait aussi insisté sur le fait que M. Hariri reste, pour lui, «un allié principal». Que ce soit dans les milieux proches de Koraytem ou de Aïn el-Tiné, on s’est gardé en soirée d’avancer le nom de candidats à la direction de la CNSS. De sources officieuses, on indique que le choix pourrait se porter sur MM. Ghazi Wazni ou Mahmoud Khreybani, président de la Ligue des enseignants à la retraite. Rappelons que le conflit autour de la CNSS avait éclaté entre les deux pôles du pouvoir parce que M. Hariri insistait pour porter un de ses conseillers, Ghazi Youssef, à la tête de la CNSS, alors que le président de l’Assemblée soutenait la candidature d’un de ses proches, Aouni Ramadan, à ce poste. Quoi qu’il en soit, de nombreuses personnalités ont réprouvé la façon dont le dossier de la CNSS est traité. Citons notamment les ministres Fouad el-Saad et Michel Pharaon, qui a insisté dans une déclaration à la presse sur la nécessité de moderniser ce secteur, estimant que c’est ce point qui doit être prioritaire. «Il faut s’entendre, a-t-il dit, en marge de la nomination d’un directeur général de la CNSS, sur l’exécution rapide d’un plan pour le développement de la Caisse, en ce qui concerne notamment le régime de retraite et le système de couverture médicale».
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a insisté hier sur le fait qu’il n’existe aucun problème personnel entre lui et le chef du gouvernement, Rafic Hariri, au moment où il se confirmait qu’une réunion de franche explication aura lieu aujourd’hui entre les numéros 2 et 3 de l’État, avant la réunion extraordinaire du Conseil des ministres qui portera, entre autres,...