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Actualités - CHRONOLOGIE

France Otages du Liban : Pasqua conforté par un proche de Chirac

La position de l’ancien ministre français Charles Pasqua a été largement confortée hier dans l’affaire des otages du Liban après les déclarations de l’ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, qui a écarté toute contrepartie financière aux libérations des otages en 1988. Charles Pasqua avait demandé hier à Jacques Chirac de démentir le versement d’une rançon dans cette affaire qui relance les polémiques sur les «affaires». «Je suis absolument convaincu qu’il y a derrière tout ça une vaste manipulation», a déclaré Charles Pasqua, pour qui cette manœuvre vise à le «déstabiliser quelques jours avant l’annonce de (sa) candidature aux présidentielles». «Mais je suis convaincu que cette manipulation ne part pas du ministère de l’Intérieur mais de Matignon, où a été constitué un véritable cabinet noir», a-t-il poursuivi. L’ex-ministre de l’Intérieur a réaffirmé que la libération de Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton et Marcel Fontaine n’avait donné lieu à aucun versement d’argent. «C’est clair et net», a-t-il dit. «Il n’y a pas eu de problèmes d’argent dans cette affaire mais un accord d’État à État». Pour leur part, les anciens otages ont vivement dénoncé «une cuisine politique» ayant pour but de redorer le blason de la gauche. PAGE 19
La position de l’ancien ministre français Charles Pasqua a été largement confortée hier dans l’affaire des otages du Liban après les déclarations de l’ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, qui a écarté toute contrepartie financière aux libérations des otages en 1988. Charles Pasqua avait demandé hier à Jacques Chirac de démentir le versement d’une rançon...