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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉDUCATION - Échanges de professeurs et d’étudiants et activités conjointes de recherche avec le Québec Signature d’un accord-cadre entre l’Université antonine et l’Université Laval

Un accord-cadre portant sur la collaboration académique avec l’Université Laval (Québec, Canada) a été signé hier par le recteur de l’Université antonine, RP Louis Rohban, et le conseiller politique à l’ambassade du Canada, M. Lajos Àrendàs. «Nous espérons aller au-delà de cet accord au niveau académique entre le Liban et le Canada», a déclaré l’ambassadeur du Canada au Liban, M. Haïg Sarafian. Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, M. Abdel-Rahim Mrad, a, quant à lui, insisté sur le sérieux et le haut niveau d’études qui devraient être assurés dans l’enseignement privé. Une conférence de presse s’est tenue hier à l’auditorium de la faculté d’ingénieurs de l’Université antonine (Hadath-Baabda) pour la signature de cet accord. Étaient notamment présents le supérieur général de l’Ordre des pères antonins, le RP abbé Simon Atallah, le supérieur du collège des pères antonins, le RP abbé Hanna Slim, le recteur de l’Université antonine, RP Louis Rohban, le secrétaire général de l’Université antonine, RP Fady Fadel, l’ambassadeur du Canada au Liban, M. Haïg Sarafian, le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, M. Abdel-Rahim Mrad, le conseiller politique à l’ambassade du Canada, M. Lajos Àrendàs, ainsi que de nombreux membres du corps professoral, estudiantin et administratif de l’Université antonine. Cet accord-cadre, d’une durée de cinq ans renouvelable, trace les grandes lignes d’une coopération académique entre les deux universités. Un protocole spécifique est en cours d’élaboration afin de détailler le processus d’échange entre les universités. Cette convention concerne dans un premier temps les facultés de sciences infirmières à l’Université antonine et à l’Université Laval. D’autres accords suivront afin d’élargir le domaine de la coopération. «Il a été convenu, ainsi que l’a précisé le RP Fadel, que les domaines de coopération concernent tout programme jugé d’intérêt mutuel par les deux établissements». Parmi les activités prévues : l’échange de professeurs et d’étudiants, les activités conjointes de recherche, la participation à des séminaires, l’échange de documents scientifiques et d’enseignement, les programmes conjoints de formation des étudiants et les publications conjointes. M. Sarafian a notamment mentionné l’existence d’autres accords entres les différentes universités canadiennes et libanaises, dans de nombreux domaines. «Environ 250 000 Libanais sont résidents canadiens ; près de 40 000 personnes sont rentrées au Liban, a-t-il précisé, ce qui contribue à développer des liens humains considérables entre les deux pays». Il a également noté que le Canada figurait il y a deux ans en tête de la liste mondiale de l’index de développement humain. Quant à M. Mrad, il a rendu hommage aux nombreux efforts de l’Université antonine et du Collège des pères antonins, dans le domaine de l’éducation et de la formation académique. Il a également souligné l’importance donnée par le gouvernement au secteur de l’enseignement privé, importance qui égale celle du secteur public. M. Mrad a beaucoup insisté sur le niveau supérieur requis pour l’enseignement privé. «Il est nécessaire que les licences d’enseignement soient octroyées aux universités au regard, principalement, du sérieux témoigné dans leur mission et d’une coopération avec une université étrangère de renom», a-t-il déclaré. Dans son allocution, le RP Rohban a souligné la richesse d’une coopération entre «une université nouvelle dans un pays ancien (le Liban) et une université ancienne dans un pays nouveau (le Canada)». Au Canada, «des centaines de milliers de nos Libanais trouvent accueil, épanouissement, fortune et respect (…). Au Canada, le Libanais n’est ni rejeté, ni humilié, ni suspect. Avec sa double appartenance il constitue comme un ciment pour les rapports entre le Liban et le Canada. Sans renier ou trahir aucunement son origine, il assume sa fonction de constructeur dans sa nouvelle société où il opère avec dévouement et compétence», a-t-il ajouté. Le père Rohban a, en outre, qualifié l’établissement universitaire de «catalyseur», dont «la vocation essentielle et la mission inaliénable est de constituer dans la société le laboratoire et le milieu idéal où l’on rencontre l’autre, où on le découvre et où on l’accepte». L’université, «plus que toute autre institution, doit s’habituer à la multiplicité», a-t-il noté. Il a surtout souligné l’importance d’un suivi «postgrade» de l’étudiant, en ce sens que l’université tente d’assister jusqu’au bout ses diplômés, «en complétant leur formation et en affinant ultérieurement leur acquis universitaire (…). Une telle perspective est à la base du souci qui nous porte, d’un côté à améliorer continuellement notre rendement académique, et de l’autre à assurer une formation continue à nos étudiants. C’est ce qui nous porte à chercher, parmi les universités internationales, des partenaires susceptibles de nous apporter un soutien dans cette tâche», a-t-il conclu. Youmna YAZBEC
Un accord-cadre portant sur la collaboration académique avec l’Université Laval (Québec, Canada) a été signé hier par le recteur de l’Université antonine, RP Louis Rohban, et le conseiller politique à l’ambassade du Canada, M. Lajos Àrendàs. «Nous espérons aller au-delà de cet accord au niveau académique entre le Liban et le Canada», a déclaré l’ambassadeur du...