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Actualités - CHRONOLOGIE

Parlement - Ouverture d’une nouvelle session extraordinaire Poursuite de l’examen du projet de budget en commission (photo)

Le décret d’ouverture d’une nouvelle session parlementaire du 2 janvier au 18 mars prochain a été publié hier au Journal officiel. La nouvelle session est essentiellement consacrée à l’examen du projet de budget 2002 qui doit être voté à la fin de ce mois, selon le ministre des Finances, Fouad Siniora. M. Siniora a pris part à la réunion que la commission parlementaire des Finances et du Budget a tenue dans la matinée pour poursuivre l’étude du projet de loi de finances. Une autre réunion est prévue pour lundi. Puis les députés s’attaqueront aux articles laissés en suspens. Parmi eux, le budget du Conseil du Sud. Les parlementaires avaient gelé son examen après avoir protesté contre la réduction du budget de cet organisme. Selon M. Siniora, l’examen des articles en suspens ne doit pas prendre plus de deux semaines. Le ministre a rappelé, en réponse à une question de la presse, qu’il n’est pas possible de relever les fonds prévus dans le projet de budget, mais d’opérer simplement des transferts. «Il est du droit de la Chambre d’effectuer des transferts», a-t-il dit. Interrogé au sujet d’un programme de redressement financier, le ministre a répondu, en indiquant que les «orientations du gouvernement sont claires et correspondent à la nature de l’économie libanaise ainsi qu’à la situation dans laquelle nous nous trouvons et aux transformations dans le monde». Il a souligné que le programme économique du gouvernement bénéficie du soutien de nombreux États et institutions financières, avant de réaffirmer la détermination du gouvernement à régler la crise économique. «Grâce aux efforts que nous avons déployés en 2001, nous attaquons la nouvelle année avec plus de confiance et plus de détermination», a déclaré M. Siniora qui s’est dit «confiant que 2002 sera meilleure que l’année dernière grâce surtout à la volonté, à la solidarité et à la cohésion des Libanais, à la consolidation des libertés et aux rejets des tiraillements et des chicaneries inutiles et qui s’avèrent coûteuses pour le pays». Prié de commenter les propos d’économistes qui ont comparé la situation au Liban à celle qui prévalait en Argentine juste avant les émeutes, le ministre s’est contenté de répondre : «N’est pas expert qui veut», en mettant de nouveau l’accent sur les «indices économiques positifs constatés en décembre 2001». Il a fait état d’un accroissement des recettes de l’État et du volume des exportations ainsi que du développement de l’activité touristique dans le pays. M. Siniora a aussi démenti, en réponse à une autre question, les informations relatives à une baisse des réserves de la Banque du Liban en devises, en dépit de l’intervention de la Banque centrale sur le marché des changes pour soutenir la livre, à cause de la brouille entre les chefs du Parlement, Nabih Berry, et du gouvernement, Rafic Hariri, au sujet des nominations administratives. Selon ses explications, les réserves de la Banque centrale en devises ont augmenté au cours des dernières semaines. «Il suffit de jeter un coup d’œil sur le bilan de cet établissement à la fin de l’année», a-t-il dit.
Le décret d’ouverture d’une nouvelle session parlementaire du 2 janvier au 18 mars prochain a été publié hier au Journal officiel. La nouvelle session est essentiellement consacrée à l’examen du projet de budget 2002 qui doit être voté à la fin de ce mois, selon le ministre des Finances, Fouad Siniora. M. Siniora a pris part à la réunion que la commission parlementaire...