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Actualités - CHRONOLOGIE

législatif - Le chef du Parlement s’explique sur son appel à un report du sommet arabe Berry souhaite, pour les nominations, un retour au mécanisme décidé en Conseil des ministres

Lorsque le chef du Parlement, Nabih Berry, s’est dit favorable, la semaine dernière, à un report du sommet arabe, quelques heures après un entretien, à Damas, avec le président syrien, Bachar el-Assad, ses propos ont été interprétés comme étant l’écho de ce qu’il a entendu dans la capitale syrienne. Hier, M. Berry s’est expliqué sur cette question, en affirmant qu’il n’a fait qu’exprimer une opinion personnelle «fondée sur l’intérêt du Liban, tel qu’il le conçoit». La tenue du sommet arabe, prévue pour mars prochain à Beyrouth, ainsi que l’actualité politique locale, notamment les divergences de vues entre les présidents de la Chambre et du Conseil au sujet des nominations administratives, ont été au centre de l’entretien que M. Berry a eu dans la matinée, avec le chef de l’État, le général Émile Lahoud. Selon les informations officielles distribuées à la presse, le chef du Parlement a expliqué au président les raisons qui l’ont poussé à proposer «à titre personnel» le report du sommet arabe, s’arrêtant dans ce cadre sur les prises de position «sages et courageuses» du prince héritier séoudien, Abdallah, et sur les informations selon lesquelles l’Égypte et Qatar souhaitent étudier l’opportunité de la tenue d’un sommet arabe à l’heure actuelle. De mêmes sources, on indique que M. Berry a souligné qu’il ne faut pas «aller loin dans l’interprétation» de ses propos, affirmant qu’il n’a fait qu’exprimer une opinion personnelle fondée sur l’intérêt du Liban tel qu’il le conçoit. Le président de la Chambre, rappelle-t-on, avait justifié son souhait d’un report du sommet en affirmant devant ses visiteurs qu’il valait mieux «s’éloigner le plus possible du 11 septembre et des retombées de la guerre en Afghanistan pour mieux servir les intérêts arabes». Concernant le dossier des nominations, M. Berry s’est dit de nouveau en faveur d’un retour au mécanisme qui avait été décidé en Conseil des ministres. «À ce moment-là, il n’y aura aucun problème avec qui que ce soit (en allusion à sa brouille avec le chef du gouvernement, Rafic Hariri, à ce sujet). Il n’y aura plus de clientélisme et l’on pourra dire que les fonctionnaires sont nommés par l’État duquel ils relèvent», a-t-il dit, toujours selon les mêmes informations. M. Berry est aussi revenu sur un sujet qui, il y a quelques semaines, a été à l’origine de la détérioration de ses relations avec le chef du gouvernement : les fonds alloués au Conseil du Sud. «Comme nous nous apprêtons à examiner le projet de budget 2002, j’ai informé le président que le Conseil du Sud n’a jusqu’à présent pas obtenu une seule piastre du budget qui lui avait été fixé en 2001. En d’autres termes, les promesses de reconstruction formulées à l’adresse des Sudistes sont restées lettre morte. La responsabilité de l’État dans ce domaine est partie intégrante de la Résistance», a-t-il déclaré. Plus tard dans la journée, le chef de l’État a conféré avec le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, qui lui a exposé les prépartifs du sommet arabe, menés en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères. M. Salamé a également débattu avec le général Lahoud de la conférence ministérielle francophone qui se tiendra à Paris dans près de deux semaines et qui portera sur une série de questions à l’ordre du jour du sommet francophone prévu pour l’automne prochain à Beyrouth. Le président a ensuite reçu les ministres Ghazi Aridi, puis Pierre Hélou, avec qui il a passé en revue l’actualité locale et internationale. Il s’est entretenu avec M. Rachid Solh, ancien chef du gouvernement, qui lui a présenté ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Le général Lahoud a par ailleurs reçu les vœux de son homologue mauritanien, du roi d’Espagne et du chef du gouvernement espagnol à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Lorsque le chef du Parlement, Nabih Berry, s’est dit favorable, la semaine dernière, à un report du sommet arabe, quelques heures après un entretien, à Damas, avec le président syrien, Bachar el-Assad, ses propos ont été interprétés comme étant l’écho de ce qu’il a entendu dans la capitale syrienne. Hier, M. Berry s’est expliqué sur cette question, en affirmant...