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Actualités - CHRONOLOGIE

Territoires autonomes - Sharon et Peres en total désaccord sur les négociations avec les Palestiniens Zinni se heurte à un obstacle de taille : un gouvernement israélien à deux voix(PHOTO)

Sa première mission s’était soldée par un échec. À son arrivée fin novembre, une vague d’attentats islamistes avaient secoué Israël, qui avait lancé des représailles meurtrières en Cisjordanie et à Gaza. Au bout de trois semaines, il avait été rappelé à Washington et son retour a été conditionné à l’arrêt des violences. Pour autant, l’ancien général des Marines Anthony Zinni est revenu hier au Proche-Orient, pour une période de quatre à cinq jours, avec pour priorités affichées de consolider la trêve et de relancer les négociations entre les deux camps. Cette fois, l’émissaire américain entend organiser dimanche une rencontre sécuritaire entre Israéliens et Palestiniens. L’État hébreu a déjà donné son accord à cette réunion. Il reste que, côté israélien, M. Zinni va se retrouver face à un gouvernement à deux voix : Ariel Sharon, qui a réuni hier Shimon Peres, le ministre de la Défense Binyamin Ben Eliezer, ainsi que des chefs des forces de sécurité pour discuter de la visite de l’émissaire américain, s’est à nouveau opposé à son ministre des Affaires étrangères à propos de la période de sept jours de calme absolu qu’il entend imposer, avant de reprendre les pourparlers avec les Palestiniens. Alors que le Premier ministre israélien estime que la baisse des violences n’est pas suffisante, M. Peres juge que l’accalmie actuelle permet de commencer immédiatement les négociations. Sur le terrain, les autorités israéliennes ont allégé le blocus en Cisjordanie autour des villes de Tulkarem, Kalkiliya, Jénine et Hébron. En revanche, le blocus a été maintenu autour des villes de Naplouse et Ramallah, où M. Arafat est coincé par l’armée israélienne depuis un mois. L’Autorité palestinienne a, quant à elle, appelé à une levée «totale» du bouclage imposé aux territoires palestiniens et «non pas un simple déplacement des chars qui encerclent des villes, d’un endroit vers un autre». PAGE 16
Sa première mission s’était soldée par un échec. À son arrivée fin novembre, une vague d’attentats islamistes avaient secoué Israël, qui avait lancé des représailles meurtrières en Cisjordanie et à Gaza. Au bout de trois semaines, il avait été rappelé à Washington et son retour a été conditionné à l’arrêt des violences. Pour autant, l’ancien général des...