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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouvel An Le temps d’une nuit d’hiver, Beyrouth en habit de lumière(PHOTOS)

Beyrouth a revêtu ses atours de lumière, pour passer le cap de la nouvelle année. Le temps d’une nuit, et la douceur du climat aidant, les Libanais on décidé d’oublier les soucis quotidiens envahissants et de se livrer aux joies de la grande bouffe, du «tarab», de la techno ou des jeux de hasard. Chanter à tue-tête, se saouler, lancer des cotillons, admirer des feux d’artifice, vider un chargeur de fusil-mitrailleur, menu varié pour une soirée d’exception. Il y en avait pour tous les budgets. Des mini-budgets pour familles moyennes sur le déclin, aux grands budgets pour fêtards enrichis. Pour 80 dollars toutes taxes comprises, des hôtels de montagne ont proposé nuitée et trois repas... et ont affiché complet. Ailleurs, le champagne a coulé à flots, mais pour dix fois plus. Plaisir des yeux et du palais. Dans le centre-ville de Beyrouth ainsi que dans le quartier des restaurants d’Achrafieh, pas une table de libre. Au milieu de cette opulence, quelques fausses notes : la multitude des gagne-petit vivant des miettes de cette joie, du portier au gardien du parking, et du cuisinier au garçon de table, tout le monde n’avait pas les moyens de sa joie et beaucoup ont gardé leur fête pour plus tard. Bilan de la Croix-Rouge Les autorités publiques ont eu recours aux grands moyens pour assurer la sécurité des fêtes. Armée, Défense civile et Croix-Rouge libanaise se sont mobilisées pour que l’occasion ne soit pas ternie, notamment par des accidents de voiture. Des tentes ont été dressées pour automobilistes ivres et fêtards en mal de digestion. La C-RL a installé 38 de ces postes de secours sur l’ensemble du territoire et a mobilisé pour les servir 450 secouristes et 80 ambulances. En composant gratuitement le 140, les Libanais avaient directement accès à ces secours. Bilan de cette nuit d’hiver : 22 blessés dans des accidents de la route, 34 cas d’ivresse et d’indigestion, 7 cas d’hypertension et de malaises cardiaques. Tous les cas signalés ont été hospitalisés.
Beyrouth a revêtu ses atours de lumière, pour passer le cap de la nouvelle année. Le temps d’une nuit, et la douceur du climat aidant, les Libanais on décidé d’oublier les soucis quotidiens envahissants et de se livrer aux joies de la grande bouffe, du «tarab», de la techno ou des jeux de hasard. Chanter à tue-tête, se saouler, lancer des cotillons, admirer des feux...