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Actualités - CHRONOLOGIE

Message de Jean-Paul II à l’occasion de la 34e journée mondiale de la paix

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a célébré mardi en l’église Notre-Dame du siège patriarcal de Bkerké une messe solennelle à l’occasion de la nouvelle année. Dans une homélie prononcée après la lecture de l’Évangile, Mgr Sfeir a parlé du message du pape Jean-Paul à l’occasion de la 34e journée mondiale de la paix sur le thème, «Pas de paix sans justice et pas de justice sans pardon». Dans son message, a dit Mgr Sfeir, «le Souverain Pontife a parlé de la paix, qui est un acte de justice et de charité. Il a également parlé du terrorisme, de l’interdiction de tuer au nom de Dieu et du pardon qui constitue la route à la compréhension et à la coopération religieuses». Au sujet du terrorisme, a poursuivi Mgr Sfeir, Jean-Paul II s’exprime en ces termes : «Le terrorisme international vise la justice et le pardon. Il s’est transformé en un réseau inextricable, basé sur une connivence politique, technologique et économique dépassant les frontières nationales et s’étendant au monde entier. Le terrorisme a formé des organisations possédant des ressources matérielles pratiquement illimitées et œuvre à lancer des attentats contre des innocents. Le terrorisme est engendré par la haine et engendre lui-même l’isolement et le repli sur soi-même. La violence s’ajoute à la violence dans un courant entraînant les nouvelles générations, auxquelles elle lègue la haine. De fait, le terrorisme naît du mépris de la vie humaine et constitue un crime contre l’humanité». «D’autre part, a poursuivi le prélat, le droit de se défendre contre le terrorisme doit se baser sur une éthique sélective quant aux moyens et aux buts. Il s’agit d’identifier et d’arrêter le coupable car la responsabilité pénale est toujours individuelle et ne doit, en aucun cas, être attribuée au peuple, à la religion ou à la race du coupable». Et d’ajouter, toujours citant le message de Jean-Paul II : «Aucun responsable religieux n’a le droit d’être indulgent vis-à-vis du terrorisme, qui est l’antithèse même de la foi en un Dieu créateur, un Dieu qui prend soin de l’homme et l’aime. Le terrorisme est surtout l’antithèse du christianisme qui nous a appris à pardonner à ceux qui nous ont offensés». Matar : « Le besoin de réconciliation » De son côté, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a estimé que «le Liban a besoin, plus que jamais, de réconciliation et de pardon» et a appelé à l’application d’une stratégie de réforme. Mgr Matar, qui a célébré la messe de la nouvelle année à l’intention de la paix dans le monde en l’église du Rosaire, à Ras-Beyrouth, a entamé son homélie par une allégorie décrivant l’amertume des Libanais chaque fois que les perspectives de paix semblent s’éloigner de la région. Au Liban, a ajouté Mgr Matar, «nous avons, plus que jamais, besoin de réconciliation et de pardon. Que valent les accords que nous concluons et les documents que nous signons tant que l’esprit national demeure fonction des intérêts personnels et que la charité demeure inexistante ? À quoi nous sert-il de demeurer prisonniers du passé et de nous rappeler des guerres dont nous refusons de tourner la page ? Quel avenir bâtissons-nous sans vouloir nous retrouver et nous unir ? Comment pourrons-nous faire face aux prochaines échéances dans un monde devenu fou, alors que nous demeurons divisés pour des vétilles ?»
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a célébré mardi en l’église Notre-Dame du siège patriarcal de Bkerké une messe solennelle à l’occasion de la nouvelle année. Dans une homélie prononcée après la lecture de l’Évangile, Mgr Sfeir a parlé du message du pape Jean-Paul à l’occasion de la 34e journée mondiale de la paix sur le thème, «Pas de paix sans...