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Actualités - CHRONOLOGIES

Salamé : « Notre pays a été victime du terrorisme »

M. Ghassan Salamé, ministre de la Culture, a indiqué hier que «le Liban a été la victime du terrorisme et a fait l’objet de plusieurs tentatives visant à nuire à son image». Il a estimé que «le droit international est suffisamment riche en références pour permettre la distinction entre le terrorisme et la résistance à l’oppression et à l’occupation». M. Salamé participe actuellement aux travaux du troisième congrès des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) qui se déroule à Doha, où il est présent à la tête d’une délégation formée du directeur général du ministère de la Culture, Omar Halablab, et de M. Khaled Ziadé, conseiller du ministre. La délégation libanaise a présenté la candidature de la ville de Tripoli comme capitale de la culture islamique pour l’an 2004. La séance d’ouverture du congrès s’est déroulée hier en présence de l’émir de Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa el-Thani. À cette occasion, M. Salamé a remercié l’émir de Qatar pour avoir contribué à la construction de la nouvelle école libanaise à Doha. Le ministre de la Culture s’est entretenu, en marge des travaux du congrès, avec de nombreux responsables qatariens, dont notamment le ministre d’État aux Affaires étrangères, Ahmed ben Abdallah al-Mahmoud, ainsi que le coordinateur général du congrès des ministres de la Culture, et président du conseil national pour la culture, les arts et le patrimoine, Abdallah ben Khalifa el-Atiyeh. Par ailleurs, le ministre de la Culture a eu des entretiens avec le chef de la délégation séoudienne, l’émir Sultan ben Fahd, le directeur général de l’Unesco, Koichiro Matsuura, le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique, Abdel Wahed Balkaziz, et le directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation et la culture, Abdel Aziz Toueyjiri. M. Salamé s’est également entretenu avec certains de ses homologues qui participent au congrès, dont notamment le ministre iranien de la Culture, Mohammed Masjad Jamiï, avec lequel il a décidé d’élaborer un plan d’action pour renforcer la collaboration entre les deux pays sur le plan culturel au cours de la prochaine année. MM. Salamé et Jamiï ont prévu la visite d’une délégation libanaise à Téhéran, au cours des premières semaines de l’an 2002, dans le but de préparer l’organisation de la semaine culturelle libanaise dans la capitale iranienne. Le ministre de la Culture a rencontré aussi son homologue syrienne, Najwa Kassab, à qui il a adressé une invitation à visiter Beyrouth afin de mettre en application l’accord de coopération culturelle qui lie les deux pays. Par ailleurs, M. Salamé a tenu une conférence de presse, en marge des travaux du congrès, au cours de laquelle il a indiqué que «le Hezbollah, ainsi que toutes les fractions qui ont participé durant deux décennies aux opérations de la résistance font partie intégrante de notre histoire et de notre politique». «Nous n’accepterons pas que quelqu’un nous apprenne à écrire notre histoire et nous demande de considérer la libération des territoires libanais par la résistance comme étant le résultat d’actes terroristes», a-t-il ajouté. Le ministre de la Culture a indiqué que «les propos assimilant la résistance libanaise à une forme de terrorisme n’ont pas une origine internationale mais principalement israélienne». D’autre part, l’ambassadeur du Liban à Qatar, Afif Ayoub, a donné un dîner en l’honneur de M. Salamé auquel étaient présents les membres de la colonie libanaise. M. Salamé devrait participer à la cérémonie de clôture du congrès et être de retour à Beyrouth cet après-midi.
M. Ghassan Salamé, ministre de la Culture, a indiqué hier que «le Liban a été la victime du terrorisme et a fait l’objet de plusieurs tentatives visant à nuire à son image». Il a estimé que «le droit international est suffisamment riche en références pour permettre la distinction entre le terrorisme et la résistance à l’oppression et à l’occupation». M. Salamé...