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Actualités - OPINIONS

Si Versailles m’était conté

Ainsi va le monde : pas de joli jardin sans puant purin. La reine, incommodée par les effluves sous ses fenêtres, demande un matin à Le Nôtre (le leur, pas le nôtre) qui avait placé là le fumier. Et le Roi Soleil de lui répondre «Les tas ? C’est moi !». Putritude et turpitude des temps, ce monarque resplendissant, mais qui lui-même sentait mauvais aux dires des historiens, subit de nos jours un bien étrange avatar. Car, selon le duc de Berry, qui doit savoir de quoi il parle, ce n’est plus à Versailles, palais par excellence, que réside la réincarnation de Louis le quatorzième, mais dans la modeste chaumière de Son Excellence Rafic premier, le rare Hariri. Rafic el-darb, le président de la Chambre semble l’oublier. Qui ne serait pas ce qu’il est, ni où il est, sans Taëf. Et sans la troïka, autre superproduction si l’on y regarde de près, de ce génial ordonnateur d’apparat comme d’appareil d’État qu’est Louis XIV. Le nôtre, pas le leur. Pour le pire et pour le meilleur.
Ainsi va le monde : pas de joli jardin sans puant purin. La reine, incommodée par les effluves sous ses fenêtres, demande un matin à Le Nôtre (le leur, pas le nôtre) qui avait placé là le fumier. Et le Roi Soleil de lui répondre «Les tas ? C’est moi !». Putritude et turpitude des temps, ce monarque resplendissant, mais qui lui-même sentait mauvais aux dires des historiens,...