CHILI - Descente de police au siège du Parti communiste : 40 arrestations

La police militaire chilienne a arrêté 40 militants du Parti communiste chilien (PCCH), dont sa secrétaire générale Gladys Marin, au cours de l’évacuation forcée du siège du parti conduite en vertu d’un ordre d’expropriation, ont annoncé des responsables. Trois personnes ont été blessées au cours de violences intervenues au cours de la descente de police, a-t-on indiqué de sources proches du parti, et la police a annoncé que l’un de ses membres, frappé à la tête, avait dû être hospitalisé. Quelque 300 membres des forces de l’ordre ont notamment fait usage de véhicules équipés de lances à eau et de bombes lacrymogènes pour déloger les membres du PCCH qui refusaient de quitter leur bâtiment situé à une vingtaine de pâtés de maison du palais présidentiel de La Moneda. Le secrétaire adjoint à l’intérieur, Jorge Correa Sutil, a indiqué mercredi soir que le gouvernement n’avait pas été informé au préalable de l’opération de police et qu’il demanderait des explications sur le sujet. Cet incident intervient à 18 jours des élections parlementaires chiliennes. Le colonel Sergio Garcia, de la préfecture centrale de Santiago, a indiqué que l’évacuation du siège du Parti communiste avait été ordonnée par un juge civil et qu’en deux occasions les forces de l’ordre avaient été agressées par les occupants du bâtiment. Des militants du parti ont indiqué que la secrétaire générale Gladys Marin avait reçu des contusions lors de l’affrontement et que deux candidats aux prochaines élections, Claudia Pascual et Carlos Sanchez, se trouvaient au nombre des personnes détenues.