Les indications de Hamdane

Abordant divers points, M. Fouad Hamdane, président du conseil d’administration démissionnaire de l’EDL, suggère que l’on règle le problème de la perception en souplesse. C’est-à-dire en la confiant à des organismes régionaux après attribution d’une quantité déterminée de courant à chaque district. De la sorte, les usagers n’auraient plus affaire directement à l’EDL. Faisant écho à M. Mouawad, il ajoute que les centrales du Zahrani et du Beddawi ont été construites à l’origine pour fonctionner au gaz, ce qu’on peut leur fournir, soit par le pipe-line de la Tapline, soit par la procédure LNG, c’est-à-dire en les dotant d’une cofabrique d’alimentation. Le gaz, souligne M. Hamdane, est non seulement moins onéreux mais encore moins polluant. Enfin, au sujet d’une éventuelle privatisation, il relève que le réseau de transport du courant qui sillonne des biens domaniaux ne peut être légalement cédé, contrairement à la production et à la distribution elles-mêmes.