Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Wakim : Quel homme raisonnable penserait confier la gestion - du pays au gouvernement actuel ?

Najah Wakim a appelé hier, au cours d’une conférence de presse, à la formation d’un nouveau gouvernement, «au sein duquel se mobiliseraient les efforts de personnalités à dimension nationale, propres et responsables». Parce que, explique-t-il, «le volume de la crise financière et économique, et ses retombées sociales, sont très graves». Et l’ancien député de Beyrouth a continué sur sa lancée, appelant également à la formation d’«un rassemblement national qui pourrait supporter le poids d’un sauvetage du pays, qui en préserverait l’unité et qui le défendrait». Mais sa conférence de presse, le toujours fougueux Najah Wakim l’avait débutée en parlant de «l’état de coma» que traverse le Liban, de «la paralysie» de son pouvoir politique, et de «l’anxiété», du «déboussolement» des Libanais. Et estimant que «l’ouragan de destruction et de feu» qui a frappé l’Afghanistan «avance rapidement vers le Machrek arabe – par le biais des menaces US contre l’Irak ou par l’annonce soudaine de la reconnaissance américaine du droit des Palestiniens a bâtir leur État», il a affirmé que l’un des principaux signaux de cette tempête qui approche, ce sont «les pressions et les menaces contre le Liban et la Syrie. Et qui visent à l’encerclement (de cette dernière) et à sa marginalisation par rapport au processus de règlement au Proche-Orient», a-t-il dit. Justement, à propos des relations libano-syriennes, l’ancien parlementaire a affirmé que le bon cheval sur lequel il fallait miser – «et auprès duquel l’on se réfugie» – n’est pas les États-Unis. «Le pari est faux, et dangereux», a-t-il estimé, indiquant que «les erreurs persistantes qui brouillent les relations libano-syriennes doivent être réglées avec le sens de la responsabilité, avec du courage et de la sagesse». Sauf que ce qui inquiète Najah Wakim, à l’entendre, c’est «la réalité du pouvoir politique qui gère les affaires du pays au cours de cette délicate étape. Est-il possible pour un individu doué de raison de dire que le gouvernement actuel est habilité à diriger le pays en cette période-ci ?», s’est-il demandé.
Najah Wakim a appelé hier, au cours d’une conférence de presse, à la formation d’un nouveau gouvernement, «au sein duquel se mobiliseraient les efforts de personnalités à dimension nationale, propres et responsables». Parce que, explique-t-il, «le volume de la crise financière et économique, et ses retombées sociales, sont très graves». Et l’ancien député de...