Un fax revendiquant les attentats contre les ambassades américaines en Afrique de l’Est en 1998 et envoyé à Londres plusieurs heures avant les explosions porte les empreintes de deux suspects arabes détenus en Grande-Bretagne, a affirmé samedi le Times. Le quotidien britannique publie en une le fac-similé de ce fax en arabe, qui dit notamment : «l’Armée islamique pour la libération des lieux saints revendique la responsabilité des attentats de Nairobi et de Tanzanie». Les deux derniers mots, Nairobi et Tanzanie, ont été écrits à la main, alors que le reste du texte est dactylographié, selon le Times. Le texte aurait été envoyé à Londres à 04h54 heure locale (05h45 GMT) le 7 août 1998, soit plus de cinq heures avant les explosions simultanées dans les ambassades américaines de Nairobi (Kenya) et Dar es-Salaam (Tanzanie), poursuit le Times. Les attentats avaient fait 224 morts. Ibrahim Eidarous et Adel Abdelbary, dont les empreintes figurent sur ce fax, auraient ainsi été informés à l’avance de l’imminence des attentats. Les deux hommes sont incarcérés en Grande-Bretagne depuis plusieurs mois, dans l’attente de l’examen d’une demande d’extradition des États-Unis. Ils sont également liés à Khalid al-Fawwaz, détenu aussi en Grande-Bretagne et considéré comme le chef de la cellule britannique du réseau el-Qaëda de l’islamiste d’origine séoudienne Oussama Ben Laden.
Un fax revendiquant les attentats contre les ambassades américaines en Afrique de l’Est en 1998 et envoyé à Londres plusieurs heures avant les explosions porte les empreintes de deux suspects arabes détenus en Grande-Bretagne, a affirmé samedi le Times. Le quotidien britannique publie en une le fac-similé de ce fax en arabe, qui dit notamment : «l’Armée islamique pour la...
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