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Actualités - CHRONOLOGIES

TENNIS - La finale de la Coupe Davis face aux Australiens est pour vendredi - Les Français auraient trouvé la faille dans l’armure de Hewitt

À cinq jours de la finale de la Coupe Davis contre l’Australie, à Melbourne, les Français veulent croire qu’ils ont trouvé la faille dans l’armure de l’épouvantail Lleyton Hewitt et gardent le secret sur la composition de leur équipe. S’il semble presque acquis que Cédric Pioline et Fabrice Santoro seront associés pour le double samedi, et si Sébastien Grosjean est assuré de jouer en simple, Guy Forget, le capitaine de l’équipe de France n’a toujours pas choisi qui d’Arnaud Clément ou de Nicolas Escudé ferait le quatrième homme. C’est évidemment le jeune (20 ans) prodige Hewitt, deux fois vainqueur de Grosjean il y a une semaine lors du Masters et nouveau numéro 1 mondial, qui est l’objet de toutes leurs attentions. «Hewitt est dur à battre, mais il n’est pas imbattable. Il a des lacunes aussi et on va essayer de les exploiter», a déclaré Thierry Tulasne, l’entraîneur des Bleus. «Pour le battre, il va falloir jouer un très grand tennis. Mais nos joueurs l’ont déjà battu», a-t-il seulement ajouté. Il a estimé que le numéro 2 australien Patrick Rafter, handicapé par une tendinite à l’épaule droite, serait «plus facile à battre» tout en soulignant que son équipe ne pouvait espérer l’emporter qu’en jouant «un grand tennis». «Ils vont devoir mettre la barre très haut», a-t-il souligné. Pour lui, le double de samedi contre Todd Woodbridge et Wayne Arthurs risque d’être décisif. Excès de confiance Les Français ont eu une petite frayeur vendredi dernier lorsque Fabrice Santoro a brusquement interrompu l’entraînement en se plaignant d’une douleur au dos. Fausse alerte apparemment car l’encadrement de l’équipe a affirmé peu après qu’il serait apte à tenir sa place au côté du presque vétéran (33 ans), Cédric Pioline. Favoris, a priori avantagés par la surface en herbe, les Australiens ont insisté sur le danger de tomber dans l’excès de confiance tant pour les joueurs que pour le public. Woodbridge a rappelé le peu de matches que lui et son camarade Arthurs avaient joué ensemble en double et appelé les spectateurs de la Rod Laver Arena à se comporter en véritables supporteurs plutôt qu’en esthètes silencieux. «On aimerait qu’ils soient vraiment derrière nous et qu’ils l’expriment bruyamment», a-t-il expliqué en prenant pour exemple le comportement des fans de football qui, le 20 novembre, ont sublimé leur équipe nationale face à l’Uruguay en match (aller) de barrage pour la qualification à la Coupe du monde. Il a également mis en garde contre l’avantage présumé que représenterait le court en gazon. «Cela ne veut rien dire. Souvenez-vous ce qui s’est passé en 1999 quand nous avons affronté les Français à Nice sur leur surface». Lors de la finale de la Coupe Davis il y a deux ans, les Bleus avaient perdu sur terre battue, une surface censée les avantager. Français et Australiens se sont rencontrés 13 fois en Coupe Davis. Les «Aussies» ont vaincu à 10 reprises et, surtout, n’ont jamais perdu à domicile.
À cinq jours de la finale de la Coupe Davis contre l’Australie, à Melbourne, les Français veulent croire qu’ils ont trouvé la faille dans l’armure de l’épouvantail Lleyton Hewitt et gardent le secret sur la composition de leur équipe. S’il semble presque acquis que Cédric Pioline et Fabrice Santoro seront associés pour le double samedi, et si Sébastien Grosjean est...