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Actualités - CHRONOLOGIES

Littérature - Évelyne Accad et Marie Moarbès - lauréates du prix Phénix 2001

Le prix Phénix de littérature 2001 a été attribué à Évelyne Accad pour Voyages en cancer, paru aux éditions Dar an-Nahar, cet ouvrage ayant été jugé «utile et beau» par Andrée Chédid, à la fois journal, roman, essai critique et scientifique. Le jury a également décerné un prix spécial à Marie Moarbès pour son témoignage bouleversant Mon père m’attendait à Manille, paru aux éditions Robert Laffont. Les deux lauréates recevront leur prix, un chèque de 10 000 FF, offert par la Banque Audi, et une médaille de la Monnaie de Paris, au cours d’une cérémonie qui aura lieu en décembre 2001, au siège de la Banque Audi. Présidé par Amin Maalouf, écrivain, prix Goncourt 1993, le jury était formé de onze membres : Nicole Avril, écrivain ; Mona Béchara, directrice de la rédaction de Magazine ; Yves Berger, écrivain – prix Femina 1962 – prix Medicis 1994 ; Paule Coustant, écrivain – prix Goncourt 1998 ; Lucien George, éditeur, journaliste, directeur du Monde Proche-Orient ; Vénus Khoury-Ghata, écrivain, grand prix de poésie de la Société des gens de lettres ; Jean Lacouture, écrivain ; Yann Queffélec, écrivain – prix Goncourt 1985 ; Josyanne Savigneau, écrivain – directrice du supplément littéraire du Monde –, et Salah Stétié, écrivain – grand prix de la francophonie de l’Académie française. Le responsable du prix est Alexandre Najjar. z Créé à l’occasion du Salon «Livres du Sud» qui s’était tenu à Villeneuve-sur-Lot en avril 1996 et patronné par la Banque Audi, le prix Phénix de littérature est le premier prix littéraire francophone décerné au Liban. Il est attribué chaque année à une œuvre littéraire écrite en français par un Libanais, ou écrite par un écrivain francophone et ayant trait au Liban. Ce prix est décerné au mois de novembre de chaque année, dans le cadre du Salon du livre de Beyrouth, par un jury composé d’écrivains et journalistes libanais et français. Le premier prix Phénix de littérature 1996 a été décerné à Ghassan Salamé pour son essai Appels d’empire (éditions Fayard). Le prix 1997 a été décerné à Denise Ammoun pour son Histoire du Liban contemporain (Fayard), le prix 1998 à Ghassan Fawaz pour son roman Sous le ciel d’Occident (Le Seuil), le prix 1999 à Dominique Eddé pour son roman Pourquoi il fait si sombre ? (Le Seuil) et le prix 2000 à Jean-Claude Voisin et Levon Nordiguian pour leur livre Châteaux et églises du Moyen Âge au Liban, paru aux éditions Terre du Liban.
Le prix Phénix de littérature 2001 a été attribué à Évelyne Accad pour Voyages en cancer, paru aux éditions Dar an-Nahar, cet ouvrage ayant été jugé «utile et beau» par Andrée Chédid, à la fois journal, roman, essai critique et scientifique. Le jury a également décerné un prix spécial à Marie Moarbès pour son témoignage bouleversant Mon père m’attendait à...