Télégrammes de félicitations - au chef de l’État

À l’occasion de la fête de l’Indépendance, le président de la République, le général Émile Lahoud a reçu hier une multitude de télégrammes de nombreux dirigeants étrangers. Le pape Jean-Paul II a appelé «le Tout-Puissant d’assister les Libanais dans leurs efforts pour consolider la fraternité et la solidarité entre les différentes composantes spirituelles et culturelles de la nation afin que tous vivent dans la concorde et que le Liban puisse contribuer à l’affermissement de la paix dans la région». Quant au président français, Jacques Chirac, il a souhaité le renforcement des liens de coopération entre les deux pays, ceux-ci constituant «l’exemple même du dialogue qui doit prévaloir, au lendemain de la tragédie du 11 septembre». «C’est également le sens que revêt l’approfondissement du partenariat euro-méditerranéen auquel nos deux pays attachent un prix particulier», a-t-il ajouté. «La signature rapide de l’accord d’association entre le Liban et l’Union européenne, constituera à cet égard un nouvel encouragement». Et de conclure : «Nos deux pays mesurent les nombreux obstacles qui se dressent encore sur le chemin de la paix au Proche-Orient. Dans cette quête d’une paix juste et globale, la France entend se tenir à vos côtés, tout comme elle souhaite accompagner le Liban dans les efforts qu’il déploie en vue de conforter la réconciliation nationale et de promouvoir la prospérité et le bien-être de son peuple». Le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a pour sa part rappelé dans son télégramme les engagements pris par les chefs d’État et de gouvernement du monde ayant participé au sommet du millénaire, qui s’est tenu à New York. Ces engagements visent à libérer les peuples de la guerre, de la misère et de la pollution, à promouvoir la démocratie et l’État de droit et à protéger les enfants. M. Annan a considéré, dans ce cadre, qu’il est encourageant de savoir que l’Onu peut compter «sur le dynamisme, l’engagement et le soutien du Liban». La reine Elizabeth II a exprimé, de son côté, «ses meilleurs vœux pour un avenir prospère du Liban». Le président syrien, Bachar el-Assad, a exprimé son attachement à maintenir et à renforcer les relations fraternelles entre les deux pays, pour faire face aux défis et aboutir à la libération des territoires occupés. Le président russe, Vladimir Poutine, a, quant à lui, assuré que la Russie déploiera des efforts pour que les différents pays du Moyen-Orient puissent vivre dignement à l’ombre d’une paix juste et globale.