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Parlement 2009 - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Communiqué du Renouveau démocratique - « Que le 11 septembre ne devienne pas un prétexte pour limiter les libertés »

On l’attendait. Et c’est hier que le mouvement du Renouveau démocratique (RD) de Nassib Lahoud a publié un important communiqué-mise au point, une espèce de tour d’horizon assez exhaustif de la situation – tant locale que régionale – après les attentats du 11 septembre. Ainsi le RD estime qu’aujourd’hui, le Liban a plus que jamais besoin d’un véritable État de droit, d’une cohésion sociale consolidée, d’une économie réactivée et d’une souveraineté retrouvée. Et avant toute chose, qu’il ne faut pas que ce 11 septembre «devienne un prétexte pour limiter les libertés» que le RD veut, par-dessus tout, préserver. Sans oublier le dossier palestinien : force internationale pour protéger les Palestiniens et accompagner la création de l’État palestinien. L’essentiel est dit. «De grands événements ponctuent notre quotidien, le monde change, et la crise libanaise, elle, stagne, demeure. Et pendant que les responsables continuent de se noyer dans leurs anciennes-nouvelles querelles, il importe au RD d’inviter les forces vives de la société libanaise à se battre corps et âme contre les véritables problèmes. Les problèmes immédiats – ceux qui n’ont pas changé d’un iota, ni avant ni après le 11 septembre. Des problèmes qui, s’ils avaient été réglés, auraient permis au Liban de faire face, et bien mieux, aux différents défis. Et ces problèmes sont au nombre de trois : – La souveraineté nationale. Celle qui implique d’étendre au Liban-Sud la présence de l’État à travers toutes ses institutions. Et en commençant par l’armée. Et avec rien que cela, l’État assumerait enfin la moindre de ses responsabilités à l’égard des Sudistes. Et pourrait continuer ainsi à assurer le retrait d’Israël de ce qui reste du territoire libanais occupé. Tout en refusant et l’application des sanctions financières contre le Hezbollah et l’adéquation entre résistance islamique – c’est elle qui a joué les premiers rôles dans la libération du Liban-Sud – et terrorisme. De même que lorsqu’on parle de souveraineté nationale, on entend par là un nécessaire travail pour le rééquilibrage des relations libano-syriennes : le redéploiement des forces armées de Damas, la précision du volume de ses forces et leur durée dans le temps (il faut relire Taëf...). Et si le RD, à ce niveau-là, persiste et signe, cela n’a absolument rien à voir avec une quelconque demande ou exigence internationales, mais bien plus avec la volonté de consacrer la libération du Sud d’une part, et la préparation (la réunion des conditions nécessaires pour) une véritable stratégie commune entre le Liban et la Syrie de l’autre. – La démocratie et la réforme politique. En premier chef : préserver les libertés. Il a été prouvé ces derniers mois, et notamment après le 7 août dernier, que celles-ci sont bel et bien menacées. Et le prétexte du 11 septembre pour serrer les vis est trop facile. D’autre part, la nécessité de bâtir un véritable État de droit est de plus en plus urgente aujourd’hui. Elle passe entre autres par l’indépendance de la justice, l’arrêt immédiat des pratiques anticonstitutionnelles et la mise en œuvre d’une loi électorale moderne et juste. – La crise économique et financière. Il faut y faire face en se limitant strictement à un programme urgent pour que tout cela cesse d’empirer de jour en jour : maîtriser la dette publique, réduire le déficit budgétaire, etc.».
On l’attendait. Et c’est hier que le mouvement du Renouveau démocratique (RD) de Nassib Lahoud a publié un important communiqué-mise au point, une espèce de tour d’horizon assez exhaustif de la situation – tant locale que régionale – après les attentats du 11 septembre. Ainsi le RD estime...