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Parlement 2009 - CHRONOLOGIES

Le Hezbollah est opposé à la nouvelle mission américaine au Proche-Orient - Nasrallah nie l’existence d’une « aile extérieure » de son parti

Le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a insisté sur le caractère libanais de son parti et nié catégoriquement l’existence d’une «aile extérieure», dont l’accuse notamment la Grande-Bretagne. «Le Hezbollah a été essentiellement créé en réaction à l’invasion terroriste sioniste du Liban en 1982», a affirmé cheikh Nasrallah lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un iftar offert par son parti dans la banlieue sud. «Le sang des milliers de martyrs, de blessés et de prisonniers, versé sur les lieux de son combat au Liban en témoigne», a-t-il ajouté. «Les propos sur une aile extérieure, ou une organisation de sécurité extérieure liée au Hezbollah sont ridicules et dénués de tout fondement», a encore souligné le chef de la formation chiite. Cheikh Nasrallah a rappelé que son parti avait systématiquement nié dans le passé toutes les accusations d’implications dans des actions menées hors du Liban. «Ceux qui prétendent l’existence d’une organisation extérieure du parti doivent en présenter la preuve au Liban et au Hezbollah», a-t-il ajouté. Il s’est dit par ailleurs opposé à la nouvelle mission diplomatique engagée par les États-Unis au Proche-Orient, l’assimilant à une tentative par Washington d’anéantir tous les mouvements de résistance actifs dans la région. Selon cheikh Nasrallah, qui s’exprimait devant quelque 6 000 sympathisants, la demande américaine visant à geler les avoirs du Hezbollah et les remarques du secrétaire d’État, Colin Powell, comparant le soulèvement palestinien au terrorisme, intervenus en même temps que l’annonce de cette initiative, ont pour objectif d’éradiquer toute résistance aux Israéliens. «L’Amérique dit que le concept de résistance n’a plus sa place dans le dictionnaire de la politique internationale», a-t-il déclaré «La guerre (du Premier ministre israélien Ariel) Sharon contre l’intifada fait à présent partie de la lutte des États-Unis contre le terrorisme. Il est interdit de soutenir l’intifada, même verbalement. Powell insulte tous les Arabes et les musulmans. Nous pensons qu’il est du devoir de tous de soutenir l’intifada. Le choix qu’il faut faire est celui de la résistance, du refus de plier. La seule alternative est la mort», a-t-il ajouté. «Même l’argent qui est versé pour la reconstruction de maisons détruites par Israël est considéré comme un soutien au terrorisme. Les États-Unis ne veulent pas que l’on soit puissant. On n’a pas le droit de se défendre», a conclu cheikh Nasrallah.
Le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a insisté sur le caractère libanais de son parti et nié catégoriquement l’existence d’une «aile extérieure», dont l’accuse notamment la Grande-Bretagne. «Le Hezbollah a été essentiellement créé en réaction à l’invasion...