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Actualités - CHRONOLOGIES

Écologie - Un problème dont le règlement se fait attendre - Le ministère de l’Environnement décide de la fermeture de quatre carrières au Sud

Enfin, des décisions de fermeture de carrières au Liban-Sud ! Sommes-nous sur la bonne voie pour régler ce dossier épineux ? Quoi qu’il en soit, Michel Moussa, ministre de l’Environnement, a publié hier un arrêté pour la fermeture de quatre carrières au Sud : deux dans la région de Tyr, à Wadi Jilo et Aynate, dont les activités menacent des grottes naturelles voisines, et deux autres qui contribuent à défigurer la très belle région de Khallet Khazen, dans le caza de Jezzine. Ces deux-là opéraient illégalement. Le mohafez du Liban-Sud, Fayçal Sayegh, a été notifié de ces décisions. Il a été prié de charger les services compétents d’appliquer les décisions de fermeture de ces carrières sur le terrain. Interrogé sur un éventuel délai fixé par le ministère pour la fermeture de ces carrières, M. Moussa a précisé à L’Orient-Le Jour que son département avait pour fonction de notifier le mohafez et le ministère de l’Intérieur de contraventions constatées sur le terrain, et que c’était à eux d’exécuter. Croit-il que les décisions seront appliquées à la lettre ? «Nous restons optimiste, il le faut», a-t-il dit. À la question de savoir si le dossier des carrières allait être réouvert bientôt, M. Moussa a répondu : «Un décret relatif à ce dossier a été soumis au Conseil des ministres qui a chargé une commission ministérielle de l’examiner de plus près. Ce décret, s’il est adopté, devrait permettre l’organisation de ce secteur aujourd’hui chaotique : règles de travail, délais, réhabilitation des sites… Ce décret prévoit aussi la création d’un conseil supérieur pour les carrières, au sein duquel seront représentés sept ministères. Il devrait être revu bientôt et soumis de nouveau au Conseil des ministres». Comportera-t-il le contenu du plan directeur adopté précédemment et qui, rappelons-le, prévoyait de transporter les carrières dans les montagnes de l’Anti-Liban dans un délai maximum de deux ans et trois mois après la prise de décision ? «Ce plan directeur n’avait pas encore été adopté», soutient le ministre. «D’ailleurs, le décret constituera une première étape. Le plan directeur devrait suivre». Malgré les vives protestations que suscite l’exploitation sauvage de carrières dans diverses régions libanaises, ce problème écologique majeur n’est pas près d’être réglé et aucune amélioration tangible n’a été observée sur le terrain. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le ministère de l’Environnement constate des anomalies et décide de la fermeture de carrières… pas toujours avec succès puisque leurs propriétaires réussissent souvent, comme par magie, à enfreindre la décision. L’obstacle majeur reste celui des prérogatives insuffisantes du ministère et du conflit d’intérêt avec d’autres organismes. Ces dernières décisions constitueront-elles un précédent heureux ?
Enfin, des décisions de fermeture de carrières au Liban-Sud ! Sommes-nous sur la bonne voie pour régler ce dossier épineux ? Quoi qu’il en soit, Michel Moussa, ministre de l’Environnement, a publié hier un arrêté pour la fermeture de quatre carrières au Sud : deux dans la région de Tyr, à Wadi Jilo et Aynate, dont les activités menacent des grottes naturelles voisines,...