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Actualités - CHRONOLOGIES

Vendetta - Réconciliation à Bebnine (Akkar)

Agissant sous les directives du chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan, le responsable des renseignements militaires syriens au Akkar, le colonel Mohammed Mefleh, les services sécuritaires libanais et un comité de notables locaux sont parvenus, après deux ans d’efforts, à organiser une réconciliation entre plusieurs familles de Bebnine qu’opposait une vendetta remontant à 1984. Le différend, qui opposait les familles Sebsbi, Merkbaoui, Rifaï, Bayrakdar, Zohbi, Ajaj, Soufan et Saadeddine et qui a fait sept morts entre 1984 et 1991, a débuté avec l’assassinat d’Ali et Bahaa Sebsbi pour des considérations de politique locale. En 1989, Ahmed Merkbaoui et ses trois enfants ont été tués et son gendre, Moustafa Sebsbi, ainsi que ses neveux, appartenant aux familles Zohbi, Soufan et Bayrakdar, avaient été accusés de ce massacre. À son tour, Moustafa Sebsbi devait être assassiné en 1991. Des accusations, totalement divergentes, avaient été formulées contre l’une ou l’autre des familles en présence. La réconciliation devait être l’occasion d’une cérémonie à laquelle ont participé les députés Wajih Baarrini et Jihad Samad ainsi que le responsable des services de renseignements militaires syriens au Akkar, le colonel Mohammed Mefleh, le responsable local de la Sûreté de l’État, le commandant Antoine Mékari, et plusieurs autres personnalités politiques et militaires de la région.
Agissant sous les directives du chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan, le responsable des renseignements militaires syriens au Akkar, le colonel Mohammed Mefleh, les services sécuritaires libanais et un comité de notables locaux sont parvenus, après deux ans d’efforts, à organiser une réconciliation entre plusieurs familles de Bebnine...