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Actualités - CHRONOLOGIES

Pollution - « Le Liban ne fait rien pour sauver - son littoral », selon Greenpeace

Les 21 parties signataires de la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée ont adopté hier, au cours de leur 12e conférence à Monaco, un plan opérationnel pour l’élimination d’ici à l’an 2025 de la pollution causée par les substances dangereuses, a noté hier l’association Greenpeace dans un communiqué. Selon Greenpeace, «ce plan prévoit que chaque pays méditerranéen établisse un bilan de base, c’est-à-dire un inventaire des émissions et des rejets pour chacun des polluants visés par le “Programme d’action stratégique pour la lutte contre la pollution due à des activités menées à terre” (PAS), d’ici la fin de l’an 2003». «Ces inventaires des rejets de substance toxiques dans l’air et dans l’eau permettront à chaque pays de programmer, puis de mesurer leur réduction progressive, en vue de leur élimination totale d’ici à l’an 2025. Bien qu’elles aient favorablement accueilli cette décision, Greenpeace a demandé aux parties signataires de ne pas attendre l’an 2004 pour commencer à réduire les rejets toxiques», a poursuivi le communiqué. Un pneumologue libanais, un travailleur de l’industrie pétrochimique turque et un pêcheur israélien, membres de Greenpeace, ont témoigné à Monaco, selon le communiqué, des effets désastreux de la pollution industrielle sur la santé humaine. Ils ont demandé aux gouvernements des pays méditerranéens de ratifier les amendements de la Convention de Barcelone et ses protocoles additionnels. «Très émus par ces trois témoignages, les représentants de l’Algérie, de la Grèce, de l’Espagne, de la Syrie et de la Slovénie se sont engagés à ratifier sans délais la Convention de Barcelone et ses protocoles. La représentante israélienne (…) a promis que les amendements à la Convention ainsi que deux des six protocoles seront ratifiés dans les trois mois à venir», a noté Greenpeace. Quant au Liban, «il n’a rien promis pour sauver son littoral», a souligné Greenpeace. La responsable des campagnes de l’association au Liban, Zeina Hajj, a pour sa part estimé que la crédibilité de la Convention de Barcelone avait déjà été fortement entamée en raison de toutes les promesses de ratification qui restent depuis six ans lettre morte, empêchant l’entrée en vigueur de la Convention.
Les 21 parties signataires de la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée ont adopté hier, au cours de leur 12e conférence à Monaco, un plan opérationnel pour l’élimination d’ici à l’an 2025 de la pollution causée par les substances dangereuses, a noté hier l’association Greenpeace dans un communiqué. Selon Greenpeace, «ce plan prévoit que...