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Actualités - CHRONOLOGIES

LIBAN-UE - une délégation conduite par le Premier ministre belge aujourd’hui à Beyrouth - La signature du partenariat euro-libanais au centre - des discussions de la troïka de Bruxelles

Après Le Caire, Gaza, Tel-Aviv, Amman et Damas, la délégation parlementaire européenne sera aujourd’hui à Beyrouth. Une délégation qui ne comprend dans ses rangs ni le ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel ni le haut représentant de la troïka de Bruxelles, représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure, Javier Solana. Et c’est le Premier ministre belge Guy Verhofstadt qui préside la troïka européenne – son pays assurant en ce moment la présidence tournante de l’UE. Le but fondamental de la visite européenne est de poser les conditions nécessaires à un rapprochement des points de vue entre les différentes parties en conflit au Proche-Orient. Et notamment entre Israéliens et Palestiniens, et afin que ceux-ci retournent à la table des négociations – un prélude à la redynamisation du processus de paix à tous les niveaux. La troïka véhiculera plusieurs idées qui ont été évoquées à Bruxelles les 5 et 6 novembre avec le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres. Des idées axées sur les moyens d’appliquer le rapport Mitchell et les recommandations Tennent. Selon des sources diplomatiques européennes, la troïka assurera aux parties concernées qu’il serait inadmissible de lier le terrorisme au monde arabo-musulman, et qu’il est nécessaire d’approfondir le dialogue des cultures et des civilisations. Notamment chez les jeunes et au niveau des programmes pédagogiques et des médias. Quant aux responsables libanais, ils réaffirmeront à la troïka européenne le soutien de Beyrouth à la relance des négociations sur la base de l’accord de Madrid. Et ils lui demanderont – étant donné que le Liban fait partie du partenariat euro-méditerranéen – de convaincre les États-Unis que «la résistance, contre ce qui reste de territoire libanais occupé par Israël, incarnée par le Hezbollah, n’est pas un acte terroriste». Ils demanderont également à Guy Verhofstadt d’exercer des pressions sur l’État hébreu pour que ce dernier libère les prisonniers libanais détenus dans les geôles israéliennes. Enfin, le dossier du parteniarat libano-européen sera également au centre des discussions de la troïka à Beyrouth. Dont les négociations en vue de la signature durent depuis plus de cinq ans : il ne reste plus d’ailleurs en suspens que le sujet des produits agro-alimentaires. D’autre part, des sources diplomatiques, rapportées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleyhane, ont écarté l’éventualité d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud et son homologue US Colin Powell en marge des réunions de l’Onu à New York. Et ce contrairement à une règle en vigueur depuis les années 50. On ignore, ajoutent ces mêmes sources, si cela est dû à une décision du secrétaire d’État américain, ou bien si cela est le signal d’un isolement politique du Liban. À l’heure où ces sources ont noté un net ralentissement de l’activité de l’ambassadeur US à Beyrouth Vincent Battle, après que celui-ci l’eut décuplé lorsque le Liban avait refusé officiellement de répondre aux desiderata US concernant le gel des avoirs du Hezbollah.
Après Le Caire, Gaza, Tel-Aviv, Amman et Damas, la délégation parlementaire européenne sera aujourd’hui à Beyrouth. Une délégation qui ne comprend dans ses rangs ni le ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel ni le haut représentant de la troïka de Bruxelles, représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure, Javier Solana. Et c’est le...