Hariri : Les Américains ne sont pas en train de durcir leur position à l’égard du Liban

Le Premier ministre Rafic Hariri a prédit pour le début de l’an 2002 la tenue de la conférence dite de Paris II, qui devrait être consacrée à la collecte d’aides internationales pour soutenir l’économie du Liban et ses finances. «Il y a des signaux positifs sur le plan économique : le Liban a reçu moult demandes à la suite des événements du 11 septembre. Des demandes de la part d’investisseurs pour acheter des terres au Liban», a indiqué le n°3 de l’État à l’agence United Press International (UPI). Précisant que «les projets du gouvernement ont commencé à donner des résultats : l’exportation des productions agricoles a ainsi doublé». Et au sujet de la présence du Hezbollah sur la liste US (ce qui a entraîné un refus total de Beyrouth), Rafic Hariri a affirmé que «les Américains ne sont pas en train de durcir leur position à l’égard du Liban». «Nous coopérons avec les États-Unis, mais il y a certaines choses que nous ne pouvons accepter», a-t-il assuré. D’autre part, le bureau de presse du Premier ministre a publié un démenti à l’information parue samedi dans nos colonnes et faisant état de la visite, après-demain mercredi, de Rafic Hariri à Rome puis à Bruxelles. «Cela est tout à fait faux», indique le communiqué. Notons enfin que le Premier ministre a reçu, hier en soirée à Koraytem, le chef du PSP Walid Joumblatt avec lequel il a effectué un large tour d’horizon, avant de recevoir le mufti de la République, cheikh Mohammed Kabbani.