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Actualités - REPORTAGES

Justice - Sept ans de travaux forcés requis contre les fauteurs de troubles confessionnels à Aïn el-Remmané

M. Faouzi Adham, juge d’instruction du Mont-Liban, a rendu public hier son acte d’accusation, requérant une peine de sept ans de travaux forcés contre huit des fauteurs de troubles qui, à bord de motocyclettes, avaient attaqué, le 7 avril dernier, le quartier d’Aïn el-Remmané, où ils avaient procédé à des actes de vandalisme. L’intervention rapide de l’armée et des FSI avait alors évité au pays des réactions populaires de défense qui auraient pu faire tache d’huile. Les huit prévenus sont : • Ahmed Ali Kram (1982), arrêté le 18 avril et relâché le 14 août 2001. • Mohammed Abdallah Hachem (1982), arrêté le 18 avril et relâché le 7 août 2001. • Hassan Ahmed Mehdi (1975), arrêté le 18 avril et relâché le 7 août 2001. • Ali Ahmed Hammoud Chéhadé (1975), arrêté le 30 avril et relâché le 7 août 2001. • Haytham Ahmed Fayad (1977), qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt par contumace depuis le 14 juillet 2001. • Ziad Mohammed Chéhayeb (1985), arrêté le 12 juin et relâché le 7 août 2001. • Rabih Hamid Aouad (1984), qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt par contumace depuis le 14 juillet 2001. • Abdallah Ihssan Dayekh, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt par contumace depuis le 14 juillet 2001. À noter que l’acte d’accusation ne précise pas le motif de la relaxation des personnes arrêtées. Par ailleurs, l’acte d’accusation précise, comme suit, les circonstances de l’incident : Le 7 avril 2001, le commandant Samir Maalouf, chef de la brigade de Furn el-Chebbak, est informé, au téléphone, d’un différend entre plusieurs individus venus de Chyah et sillonnant les rues d’Aïn el-Remmané à bord de leurs motocyclettes d’une part, et des habitants du quartier, de l’autre. Le correspondant du commandant Maalouf l’a également mis en garde contre une détérioration de la situation, surtout que les assaillants scandaient des slogans antichrétiens et que des attroupements étaient signalés dans la rue Assaad el-Assaad, à Chyah. Le commandant Maalouf devait aussitôt faire appel aux forces de sécurité et à l’armée, réclamant une intervention immédiate. Il s’est ensuite rendu au lieudit Sannine, à Aïn el-Remmané, où il a constaté que les agresseurs s’étaient enfuis, laissant derrière eux des dégâts considérables et un blessé, Ibrahim Ghorayeb. L’armée a alors pris la décision d’intensifier ses patrouilles dans la région et a pu arrêter certains des accusés, le 8 avril 2001. L’ordonnance d’inculpation précise que les accusés, qui étaient suivis d’une BMW occupée par plusieurs passagers, se sont livrés à des actes de provocation, insultant les instances religieuses et politiques de la «communauté à laquelle appartiennent les habitants d’Aïn el-Remmané». Les autres auteurs de l’agression sont toujours activement recherchés par la police.
M. Faouzi Adham, juge d’instruction du Mont-Liban, a rendu public hier son acte d’accusation, requérant une peine de sept ans de travaux forcés contre huit des fauteurs de troubles qui, à bord de motocyclettes, avaient attaqué, le 7 avril dernier, le quartier d’Aïn el-Remmané, où ils avaient procédé à des actes de vandalisme. L’intervention rapide de l’armée et des...