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Actualités - CHRONOLOGIES

Musique et voix féminine sur les ondes de Radio-Kaboul - Première journée de liesse, - première nuit sans bombardements

«Demain, je me rase», lance spontanément, en déclenchant les rires de la foule, un habitant de Kaboul, libérée des taliban hier avec l’entrée dans la capitale afghane des troupes de l’opposition. La ville a vécu une journée de liesse quand les soldats de l’Alliance du Nord ont fait leur entrée dans la matinée, sous les encouragements et cris de bienvenue de milliers de badauds massés le long de la route. Du régime des taliban, il ne reste que des signes dérisoires, comme ce turban blanc accroché à un lampadaire. Le turban était, avec la barbe, le signe distinctif des étudiants en théologie. Pour la première fois depuis cinq ans, la radio a recommencé à diffuser de la musique, et une voix féminine a pu être entendue sur les ondes. Pendant leur règne, les taliban avaient interdit la musique, le cinéma, la télévision et proscrit l’accès des femmes au travail et à l’éducation. L’Alliance du Nord a annoncé que les femmes afghanes pouvaient désormais travailler et les jeunes filles aller à l’école. En soirée, Kaboul s’apprêtait à passer sa première nuit sans bombardements depuis le début des hostilités.
«Demain, je me rase», lance spontanément, en déclenchant les rires de la foule, un habitant de Kaboul, libérée des taliban hier avec l’entrée dans la capitale afghane des troupes de l’opposition. La ville a vécu une journée de liesse quand les soldats de l’Alliance du Nord ont fait leur entrée dans la matinée, sous les encouragements et cris de bienvenue de milliers de...