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Actualités - CHRONOLOGIES

LIBAN-ISRAEL - Aucune information ne sera divulguée sur le sort des militaires capturés - Le Hezbollah ne fera pas de « cadeau » à Sharon

Le Hezbollah a affirmé samedi qu’il ne ferait pas de «cadeau» au Premier ministre israélien Ariel Sharon en divulguant des informations sur le sort des soldats israéliens qu’il a capturés il y a plus d’un an. «Nous ne dirons rien. Nous ne ferons cadeau d’aucune information sur le sort des soldats que ce soit à Sharon ou à qui que ce soit», a affirmé Mohammed Raad, chef du groupe parlementaire du Hezbollah, dans une déclaration à la presse. L’armée israélienne a annoncé récemment que les trois soldats capturés par le Hezbollah en octobre 2000 devaient être considérés comme morts. Le parti avait alors indiqué qu’il ne tomberait pas dans le «piège» tendu par Israël et qu’il considérait cette annonce comme une tentative visant à obtenir des informations sur ces soldats. M. Sharon a présenté mercredi denier des condoléances à la famille de l’un des trois soldats, qui avaient été capturés par la résistance dans le secteur des fermes de Cheeba, en territoire libanais toujours occupé par l’ennemi israélien. Depuis leur capture, le parti chiite a refusé de donner des informations sur leur sort afin de pouvoir éventuellement les utiliser comme monnaie d’échange contre des prisonniers arabes, notamment libanais, détenus arbitrairement dans les géôles d’Israël. Le CICR rappelle sa neutralité Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), M. Paul Grossrieder, inquiet des termes «croisade» et «jihad» utilisés après le 11 septembre, a tenu à rappeler samedi la neutralité de son organisation en tant que gardien du droit humanitaire. «Les messages publics du genre “croisade”, “guerre de civilisations” et “jihad” qui ont été émis au début de la crise mondiale» née des attentats antiaméricains «étaient tellement forts que l’on pouvait croire que le CICR était impliqué de par son sigle», a déclaré Paul Grossrieder à Beyrouth avant son départ pour Damas. «C’était une atteinte forte à notre identité qui n’est pas de défendre une idéologie mais de nous occuper des victimes, quelles qu’elles soient», a ajouté M. Grossrieder. «Il est essentiel qu’il y ait au moins à travers le monde une institution qui dise le droit humanitaire international et essaie de le faire appliquer», a-t-il poursuivi. La Syrie, où il a rencontré le Premier ministre Mohammed Moustapha Miro, est la dernière étape de sa tournée d’une semaine au Proche-Orient qui l’a conduit en Jordanie, en Israël, dans les territoires palestiniens et au Liban. «Il s’agit pour moi de reprendre contact» avec les autorités de ce pays, a expliqué M. Grossrieder qui a précisé qu’il se rendrait d’ici à quelques semaines en Égypte. «Mon objectif après le 11 septembre est d’expliquer aux dirigeants de ces pays notre positionnement. Notre président (Jakob Kellenberger) a passé le même message en Iran et mon collègue directeur des opérations (Jean-Paul Tauxe) l’a fait aux États-Unis», a-t-il précisé. Au Liban, M. Grossrieder a rencontré le président Émile Lahoud, le Premier ministre Rafic Hariri, ainsi que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah. M. Grossrieder a estimé à l’issue de sa visite au Liban que Beyrouth comme Israël violaient dans cette affaire les conventions de Genève et les principes humanitaires. Se refusant de participer à un «marchandage», il a proposé aux responsables israéliens et libanais et au Hezbollah que le CICR serve de «facilitateur» ou «même de facteur» en transmettant des messages entre les différentes parties.
Le Hezbollah a affirmé samedi qu’il ne ferait pas de «cadeau» au Premier ministre israélien Ariel Sharon en divulguant des informations sur le sort des soldats israéliens qu’il a capturés il y a plus d’un an. «Nous ne dirons rien. Nous ne ferons cadeau d’aucune information sur le sort des soldats que ce soit à Sharon ou à qui que ce soit», a affirmé Mohammed Raad,...