Actualités - CHRONOLOGIES
Un dirigeant royaliste afghan déplore la faiblesse du rôle de l’Onu
le 07 novembre 2001 à 00h00
L’Onu n’est pas assez active dans la crise afghane et n’aide pas les diverses tendances de l’opposition royaliste en exil à trouver une unité d’action, a déploré mardi un dirigeant royaliste, Ishaq Gailani. Les États-Unis, pour leur part, ont leur propre programme pour la région et «ne veulent pas résoudre rapidement le problème de l’Afghanistan», a affirmé M. Gailani à Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, près de la frontière afghane. M. Gailani, 48 ans, est le chef du Mouvement national de solidarité pour l’Afghanistan (NSMA), association de 45 groupes politiques et non politiques afghans. Il est le neveu de Pir Sayed Ahmad Gailani, chef de la mouvance royaliste. Le NSMA est proche de l’ancien roi Mohammed Zaher Shah, exilé depuis 1973 à Rome. Il souhaite que Zaher Shah prenne la tête du processus de transition qui suivrait la chute du régime des taliban, avec le soutien de l’Onu, mais ce soutien, estime M. Gailani, se fait attendre. Le chef du NSMA a par ailleurs rejeté toute idée de coopération avec des taliban dits modérés, prônée il y a quelques semaines par l’Onu, le Pakistan et les États-Unis.
L’Onu n’est pas assez active dans la crise afghane et n’aide pas les diverses tendances de l’opposition royaliste en exil à trouver une unité d’action, a déploré mardi un dirigeant royaliste, Ishaq Gailani. Les États-Unis, pour leur part, ont leur propre programme pour la région et «ne veulent pas résoudre rapidement le problème de l’Afghanistan», a affirmé M....
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