Palais Bustros - Le ministre des Affaires étrangères reçoit l’ambassadeur US - Battle met en doute l’absence de comptes douteux au Liban

L’ambassadeur des États-Unis au Liban Vincent Battle a affirmé hier qu’il n’a pas été «officiellement informé» du fait qu’il n’existe pas au Liban de comptes associés aux organisations et particuliers impliqués dans le terrorisme, dont la liste établie par le FBI a été communiquée au Liban. Le diplomate, qui venait de rencontrer le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud, a déclaré qu’il «continuerait à coopérer avec les autorités monétaires pour s’assurer que toutes les vérifications possibles ont été faites». Le gouverneur de la Banque centrale, M. Riad Salamé, avait affirmé jeudi 1er novembre, dans un entretien accordé au journal français Le Monde, que les autorités monétaires «n’ont pas encore trouvé trace» de comptes douteux liés au terrorisme au Liban. L’agence Reuters avait repris des extraits de l’entretien. Avec M. Hammoud, le diplomate a passé en revue certains points de l’ordre du jour de la 56e assemblée générale de l’Onu, prévue en novembre à New York. M. Hammoud présidera la délégation libanaise. Le directeur des affaires politiques au palais Bustros Nagi Abi Assi et le directeur des affaires internationales Gébran Soufan ont assisté à la réunion. À l’issue de l’entretien, relancé au sujet des violations répétées par Israël de l’espace aérien libanais, l’ambassadeur américain a déclaré : «Nous avons soulevé cette question avec le gouvernement israélien et nous continuerons à le faire». Questions écologiques Par ailleurs, l’ambassadeur des États-Unis a discuté avec le ministre de l’Environnement Michel Moussa de la contribution de son pays à la lutte contre la dégradation visible et quotidienne de l’environnement au Liban et des moyens utilisés par le secteur privé à cette fin. Une somme de 10 millions de dollars a été donnée par les États-Unis pour le financement de projets de traitement des déchets solides par les municipalités. Une partie de cette somme a été affectée à l’AUB, qui cherche à s’équiper en instruments de mesure de la pollution de l’air et de l’eau.