Partis politiques - Délégation de la Ligue maronite chez Pakradouni - Chéhab : Pas de salut hors du projet politique de l’État

«Nous nous retrouvons, sur le plan politique, avec les principes annoncés par le nouveau directoire (Kataëb) auquel nous souhaitons plein succès dans sa tâche visant à assurer la renaissance d’un parti dont le Liban a besoin. Cette tâche implique la nécessité de dépasser les différends et d’œuvrer en vue de la réunification des rangs, surtout dans les circonstances difficiles que nous traversons au niveau de la reconstruction de l’État. Notre force et notre salut ne peuvent résider que dans le cadre du projet politique de l’État», a déclaré le président de la Ligue maronite, Harès Chéhab, à l’issue d’une réunion avec le président élu du parti Kataëb, Karim Pakradouni, et les membres élus du bureau politique. «La Ligue maronite constitue le cadre unificateur naturel. Ses buts sont clairs, au service du Liban et des maronites, ainsi qu’au niveau du dialogue, de la participation et de l’échange entre les divers partis et forces politiques en présence. Le parti Kataëb est l’une des composantes essentielles de ces forces et a une longue histoire au service d’un Liban souverain, libre et indépendant», a-t-il ajouté. Pour M. Chéhab, «cette réunion nous a rappelés que nos différends et nos divisions nous ont fait perdre un rôle que nous ne pourrons recouvrer qu’à travers l’unité de nos rangs». De son côté, le premier vice-président du parti, Rachad Salamé, a déclaré que l’entretien avec le président et les membres du conseil exécutif de la Ligue maronite avait été l’occasion d’un examen de tous les sujets à l’ordre du jour, notamment le recours en invalidation du décret des naturalisations, que «nous considérons comme étant une atteinte au droit, à la justice et aux valeurs nationales de ce pays». «Nous avons également étudié l’importance de la protection de la scène locale au niveau du pouvoir, des leaderships spirituels et des forces politiques du pays et la consolidation de l’unité libanaise face aux troubles qui menacent les scènes régionale et internationale. Nous avons manifesté notre satisfaction vis-à-vis de la politique adoptée par le pouvoir, le chef de l’État en tête, pour faire face à cette situation», a ajouté M. Salamé. Et de conclure : «Il est de notre responsabilité d’œuvrer à la stabilité intérieure, afin de permettre au pouvoir de remédier à la crise financière, sociale et économique que traverse le pays».