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Actualités - CHRONOLOGIES

Lahoud : « Nous n’acceptons pas les menaces »

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a affirmé hier que l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, qu’il venait de recevoir, ne lui a transmis aucune «mise en garde» ou «menace» en rapport avec la dernière opération du Hezbollah dans les fermes de Chebaa. M. Lahoud, qui s’exprimait devant les participants aux assises de l’Union de la presse francophone (UIJPLF), venus lui rendre visite à Baabda après l’achèvement de leurs travaux, a ajouté : «Le Liban n’accepte pas des menaces de quiconque lorsqu’il se trouve dans la position de celui qui défend son droit et sa dignité». «Tout ce qui est dit à ce sujet est faux. Dans les fermes de Chebaa, le terroriste est celui qui occupe ce territoire, en violation de toutes les résolutions internationales, et non celui qui s’efforce de le libérer», a-t-il déclaré. Répondant aux questions posées par des membres de l’UIJPLF, le chef de l’État a assuré que le Liban «condamne le terrorisme et ses auteurs, mais il le distingue de la résistance légitime pour recouvrer la terre occupée». «Israël tente de suggérer que le terrorisme existe au Liban, en Syrie et dans d’autres pays arabes, dans le but de leur faire du tort et de parvenir à ses objectifs. Mais cela est faux. Les grandes puissances le savent et connaissent les raisons de ces manœuvres d’Israël, qui tente d’exploiter ce qui s’est passé aux États-Unis», a-t-il dit. Il a estimé que les agissements de l’État hébreu «sont parmi les principales causes de l’exacerbation du ressentiment arabe». «Après les événements du 11 septembre, le monde est devenu conscient de la nécessité d’une réévaluation des positions de manière calme, réaliste et pragmatique, et d’un règlement des crises régionales qui alourdissent le climat international, en particulier la crise du Proche-Orient», a poursuivi M. Lahoud. «Voir les enfants de Palestine se faire tuer par des avions israéliens est inacceptable. La solution est d’instaurer la justice là où il le faut, parce que l’injustice crée l’explosion», a-t-il lancé. Soulignant que le Liban constitue «un espace pour l’interaction des civilisations et le dialogue entre elles», M. Lahoud a noté que «ceux qui ont misé sur une confrontation de ces civilisations sur la terre libanaise ont perdu leur pari, parce que les communautés libanaises vivent dans la cohésion et la fraternité». Il a fait valoir que la stabilité sur le plan de la sécurité est «un intérêt national partagé, intouchable de quelque façon que ce soit». «Ce qui pouvait arriver dans le passé ne se répétera plus, du fait de la vigilance de l’État. Pour ce qui est des incidents ponctuels, comme par exemple les attentats contre des lieux de culte, les mesures prises par les services de sécurité sont à même d’y mettre un terme. En moins de deux jours, les services sont parvenus à capturer l’un des auteurs des attaques, et ce dernier sera jugé», a-t-il dit.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a affirmé hier que l’ambassadeur des États-Unis, Vincent Battle, qu’il venait de recevoir, ne lui a transmis aucune «mise en garde» ou «menace» en rapport avec la dernière opération du Hezbollah dans les fermes de Chebaa. M. Lahoud, qui s’exprimait devant les participants aux assises de l’Union de la presse francophone (UIJPLF),...