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Actualités - CHRONOLOGIES

Exécutif - Le Conseil des ministres débloque 51 millions de dollars dans l’affaire de l’incinérateur de Bourj-Hammoud - Le mécanisme des nominations approuvé par le gouvernement

Le Conseil des ministres ordinaire réuni hier soir sous la présidence du chef de l’État, le général Émile Lahoud, a approuvé, au terme de concertations intensives entre les trois pôles du pouvoir, le mécanisme des nominations aux postes de première catégorie dans les administrations publiques. Le gouvernement a, d’autre part, donné son aval au versement d’un montant de 51 millions de dollars à la société italienne qui avait été chargée de mettre en place un incinérateur d’ordures ménagères dans la région de Bourj-Hammoud. Le Conseil des ministres a décidé en outre de détacher auprès des personnalités politiques et religieuses de premier plan une garde personnelle formée de quatre éléments. Parallèlement à ses résolutions portant sur la gestion des affaires publiques, le Conseil des ministres s’est penché sur la conjoncture dans les territoires palestiniens. Donnant lecture du communiqué officiel publié à l’issue de la séance du cabinet, le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a indiqué que le gouvernement a vivement condamné le comportement des autorités israéliennes à l’égard de la population palestinienne. «Israël, souligne le communiqué, se livre à des assassinats, détruit des habitations, force les habitants à l’exil et élargit sa zone d’occupation, faisant des dizaines de victimes et passant outre aux appels l’invitant à se retirer des Territoires qu’il a de nouveau occupés». Le gouvernement s’est prononcé à ce propos pour la convocation du Conseil de sécurité à une réunion urgente afin d’adopter une résolution visant à mettre un terme aux agissements israéliens dans les territoires palestiniens. Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné son ordre du jour et a pris les principales décisions suivantes : former une commission ministérielle présidée par le vice-Premier ministre, Issam Farès, et comprenant les ministres Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, Bahige Tabbarah, Fouad Siniora, Fouad es-Saad et Jean-Louis Cardahi afin d’étudier le projet de loi sur les transactions publiques ; approuver un projet de loi sur la création d’un syndicat des infirmiers et infirmières ; transférer au Conseil du développement et de la reconstruction les crédits accordés aux députés de Beyrouth pour les projets d’infrastructure ; approuver la demande du ministère de l’Information pour prendre acte de la seule offre qui lui est parvenue pour l’exploitation de Télé-Liban, les ministres de l’Information et des Finances étant chargés de négocier le meilleur contrat possible avec la société unique qui a participé à l’appel d’offres. Indépendamment de son ordre du jour, le débat durant la séance du cabinet a été principalement axé sur le mécanisme des nominations administratives et sur le dossier des indemnités versées à la société italienne dans l’affaire de l’incinérateur de Bourj-Hammoud. En ce qui concerne le premier point, certains membres du gouvernement ont contesté le fait que le ministre n’a le droit de proposer qu’un seul nom pour chaque poste de première catégorie vacant au sein de son département. Après discussion, le Conseil des ministres a donné son aval au mécanisme mis au point par le président Lahoud et M. Rafic Hariri, en concertation avec le chef du Législatif, Nabih Berry. Ce mécanisme prévoit, notamment, que le ministre concerné doit proposer un seul nom pour chaque poste vacant. Ce nom devrait être soumis au Conseil de la Fonction publique. En cas d’accord, la nomination se ferait sur base d’une décision prise en Conseil des ministres (voir ci-dessous). Les membres du gouvernement ont, d’autre part, décidé de fusionner les postes de président du conseil d’administration et de directeur général dans les administrations et institutions publiques dont le statut n’impose pas explicitement l’existence de deux postes séparés à ce niveau (comme c’est le cas, à titre d’exemple, à la Sécurité sociale). Dans la pratique, un train de nominations devrait avoir lieu le 5 novembre prochain. D’ici là, chaque ministre concerné devra, le cas échéant, choisir un nom, après concertation avec le chef du gouvernement. En ce qui concerne l’affaire de l’incinérateur de Bourj-Hammoud, le gouvernement a finalement décidé de verser 51 millions de dollars à la société italienne, mais le président Lahoud a insisté sur le fait que l’enquête judiciaire devrait se poursuivre afin de déterminer comment l’incinérateur en question a disparu après avoir été envoyé à Beyrouth par l’entreprise italienne. Autre décision importante prise par le gouvernement : l’affectation d’une garde personnelle aux personnalités politiques et religieuses. À la demande de M. Issam Farès, les anciens vice-présidents de la Chambre et vice-Premiers ministres ont été inclus dans la liste des personnalités qui devront obtenir une garde personnelle. Les personnalités grecques-orthodoxes qui pourront bénéficier de cette mesure sont : MM. Fouad Boutros, Ghassan Tuéni, Michel Murr, Albert Moukheiber, Michel Sassine, Michel Maalouli et Élias Saba.
Le Conseil des ministres ordinaire réuni hier soir sous la présidence du chef de l’État, le général Émile Lahoud, a approuvé, au terme de concertations intensives entre les trois pôles du pouvoir, le mécanisme des nominations aux postes de première catégorie dans les administrations publiques. Le gouvernement a, d’autre part, donné son aval au versement d’un montant...