Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Ski - Cavagnoud a un appétit de géant

La championne du monde de super-G, Régine Cavagnoud, aborde sa saison olympique avec une grande confiance et une gourmandise affichée. Sa chute au Chili, fin août lors d’un entraînement, est rangée aux oubliettes et ses objectifs pour la saison qui s’annonce ne sont aucunement remis en question. Mieux encore, la tenante de la Coupe du monde de super-G vise très haut. «Je veux faire mieux que la saison passée. L’an dernier, j’ai loupé ici et là des opportunités sur des erreurs infimes. En résumé, j’ai été trop prudente». «Cette saison en Coupe du monde, je veux être présente sur la descente et le super-G. Donc, à l’arrivée, je vise le globe d’argent». «Je ne veux pas me mettre les Jeux olympiques comme un objectif principal. Si je le fais, je vais subir la compétition et stresser. Dans l’idéal, je voudrais arriver là-bas en étant en tête d’un classement de Coupe du monde. Et, ainsi, j’aurais le choix du dossard». À Salt Lake City, Cavagnoud (31 ans) participera à ses quatrièmes JO d’hiver. Septième en descente à Nagano, la douanière de La Clusaz refuse de rater son dernier passage olympique. «Je veux arriver là-bas en ayant engrangé un maximum de résultats donc, de podiums et de victoires. Ainsi, je ne douterai pas. Ainsi, je me retrouverai dans la même configuration qu’à la veille des derniers championnats du monde». Samedi, la Française s’élancera dans la première épreuve de la saison, le géant sur le glacier autrichien de Sölden. Doucement en descente «Certes, je manque encore un peu d’entraînement. Mais, je ne m’affole pas. Pour moi, cette ouverture sera un échauffement. Toutefois, je veux y faire quelque chose. Je n’y vais pas pour me contenter d’y faire dans les trente premières. Je ne veux pas louper mon début de saison». «Petit à petit, je me suis glissée dans la peau d’une géantiste. Aujourd’hui, je supporte aussi mieux les plaques sous les chaussures, des plaques qui me réhaussent et me permettent de trouver des meilleurs angles d’attaque». À cause de sa chute au Chili, Cavagnoud ne skie encore qu’en géant. Pour l’instant, la vitesse est entre parenthèses. «Plus je skie, plus je récupère de ma chute. La semaine prochaine, je reprendrai la descente. Là, il va falloir que je me balance. Mais, sincèrement, je ne sais pas ce que cela va donner». «Après cette chute, le premier jour où j’ai rechaussé, je n’ai pas pu franchir le portillon de départ. J’ai refusé l’obstacle parce que j’avais la vision d’une chute, la vision d’un enfourchement». «Mais, bizarrement, je me souviens pas de ma chute, de rien. Donc, cet enfourchement, quelque part, je l’ai inventé. Je cherche toujours ce que j’ai pu faire. Mais, je n’ai rien en mémoire». «Si ma chute avait été plus grave et nécessitée une intervention chirurgicale, je pense que j’aurais arrêté ma carrière. Avec le recul, (léger traumastime crânien et entorse à la cheville), je me dis que je m’en suis bien sortie».
La championne du monde de super-G, Régine Cavagnoud, aborde sa saison olympique avec une grande confiance et une gourmandise affichée. Sa chute au Chili, fin août lors d’un entraînement, est rangée aux oubliettes et ses objectifs pour la saison qui s’annonce ne sont aucunement remis en question. Mieux encore, la tenante de la Coupe du monde de super-G vise très haut. «Je...